Spoliation d’un temple de l’ECC par Bahati: complice, l'étudiante Aurélie Nzimbi dénoncée à l'UPC (Bahatigates Acte 4)

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Aurélie Talamaku Nzimbi lors de son point de presse en réaction à l'enquête d'Opinion-Info.cd
Aurélie Talamaku Nzimbi lors de son point de presse en réaction à l'enquête d'Opinion-Info.cd

Par la Rédaction

Aurélie Talamaku Nzimbi, fille de feu Nzimbi Nsandisi, ancien vice-président de l'Eglise du Christ au Congo, est la cible d'une campagne de dénonciation initiée par le Représentant légal de la Communauté du Saint-Esprit en Afrique (CSEA).

Cette communauté protestante, victime de spoliation de sa concession à Kasavubu, entend, par tous les moyens légaux, faire punir les auteurs de la vente frauduleuse et illégale de son bien. Au nombre de ces derniers, Aurélie Talamaku Nzimbi, étudiante deuxième licence dans la faculté de Droit à l'Université protestante au Congo (UPC).

«Depuis un certain moment, la famille du regretté Nzimbi Nsadisi, jadis vice-président de notre Communauté et père biologique de l’étudiante Aurélie Talamaku, en complicité avec le pasteur retraité de l’ECC-23ème CEC, Muloki Kefa, cousin à son père, par ruse, l’amour glouton et le goût du lucre, ont mis en place une machine bien huilée et qui fonctionne à plein régime pour aliéner et spolier le patrimoine de l’ECC-63ème CSEA», a signifié le pasteur Esaïe Nzuzi Bindele, Représentant légal de la CSEA dans sa correspondance adressée au recteur de l'UPC, consultée par Opinion-info.cd.

Il a en outre révélé que le mode opératoire de la bande dont fait partie l'étudiante Aurélie Talamaku, est de faire arrêter et d'ester en justice de façon intempestive les cadres qui osent s’opposer à leur machination

 Et ce, moyennant bradage du patrimoine afin de s’octroyer les services de certaines autorités du pays,. C'est suivant cette stratégie, à en croire le pasteur Esaïe Nzuzi, que cette bande en est arrivée à spolier la parcelle située au n°4944 de l'avenue de Libération dans la commune de Kasavubu à Kinshasa, alors qu'elle est couverte par un certificat d’Enregistrement. Elle a aussi bradé la parcelle située sur l'avenue Mbuela au n°12 dans la commune de Bandalungwa.

Pour ces deux sales dossiers, a-t-il fait savoir, Aurélie Talamaku et ses complices ont été déférés devant les instances judiciaires de Kinshasa.

«Somme toute, partant de la mission assignée à l’Université Protestante du Congo, notamment celle de former l’Homme, non seulement intellectuellement mais aussi spirituellement dont l’éthique, la morale et autres valeurs positives doivent être de mise, malheureusement tel n’est pas le cas pour cette étudiante, de surcroit inscrite en faculté de Droit qui est en train d’être formée, malheureusement persécute l’église», a, sur un ton de regret, dénoncé le Représentant légal de la CSEA. 

Le pasteur Esaïe Nzuzi a également dénoncé le professeur Taylor Lubanga pour son implication dans ces très sales dossiers dont la CSEA est victime. Doit-on s'attendre à des représailles contre l'étudiante et son professeur qui ont coalisés pour persécuter l'Eglise, propriétaire de l'Université où ils prestent?

En attendant la réponse à cette interrogation, une chose est sûre : l'affaire de la spoliation d’une concession de l'ECC, attribuée à la 63ème Communauté de Saint Esprit en Afrique, commence à prendre des proportions inestimables. Hier, les auteurs ont été traduits en justice. Aujourd'hui, ils sont livrés à un probable châtiment qui risquent de faire mal, très mal, autant que ce que l'Eglise ressent.

Ci-dessous la lettre du Représentant légal de la 63ème Communauté du Saint Esprit en Afrique

Document 1

Document 1Document 2Document 3

 

Lundi 11 juillet 2022 - 10:22