![[Photo d'illustration]](/sites/default/files/styles/media_interne_1280x720/public/2022-10/IMG-20221007-WA0013.jpg?itok=uYbTamul)
Par Serge Mavungu
La question liée au rôle que devrait jouer les confessions religieuses au sujet des droits de l’homme était au centre d'un entretien, jeudi 07 octobre 2022, à la salle de réunion du Centre Interdiocésain entre Mgr José Moko, Evêque d’Idiofa et Vice-président de la CENCO, le Révérend Docteur André Bokundoa, Président de l’Eglise du Christ au Congo, (ECC) et le haut dignitaire de Royaume-Uni, Sofia.
Ce dernier était accompagné du ministre d’Etat britannique en charge des affaires étrangères, Common Wealth, Nations unies et droit Humains et envoyé spécial du premier ministre pour la prévention des violences sexuelles Lord Tariq Ahmad ainsi que de l’ambassadeur de la Grande Bretagne en RDC.
Pour le ministre britannique Lord Tariq Ahmad, les confessions religieuses ont un grand rôle à jouer pour résoudre tout un bon nombre de problème sur l'ensemble du pays et en particulier sur les questions de violences basées sur le genre dans de zones en conflit militaire.
Le porte-parole de l'ECC, le pasteur Éric Senga, a pour sa part, indiqué que " c'est une initiative louable, du fait que le Grande-Bretagne reconnaît que à juste titre, le rôle que joue les confessions religieuses, ici dans le pays notamment sur les questions des droits de l'homme, spécifiquement sur les violences faites à la femme dans un contexte de conflit militaire".
Et d'ajouter : " il était question pour les deux confessions religieuses de donner sa perception sur cette situation, faire un état de lieu sur les initiatives réalisées sur terrain et à quel niveau nous pouvons construire un partenariat entre dans le sens d'accompagner les victimes mais aussi de combattre l'impunité par rapport à cette violence faite à la femme".
Le pasteur Éric Senga a, en outre, ajouté que les deux églises ont partagé leurs visions de la chose et ont insisté sur leur engagement dans ce domaine, tout en soulignant que " nous avons des commissions justice et paix qui travaillent sur les questions des droits de l'homme".
Ils ont aussi, a-t-il dit, évoqué la question sur l'initiative d l'éducation de la paix et la prise en charge de femmes et enfants victimes de ces atrocités.