
Par Serge Mavungu
L'agression dont a fait l'objet le président du CSAC Christian Bosembe, à Paris, continue à susciter des vives réactions. L'observatoire pour la Liberté de la Presse en Afrique (OLPA) a, dans une correspondance adressée à l'ambassadeur de la France en République démocratique, émis son étonnement de constater qu'aucun assaillant n’a été appréhendé par les forces de police françaises à la grande stupéfaction de l’opinion publique congolaise qui n’arrive pas à comprendre comment les auteurs d’une atteinte à l’intégrité physique (violation de droit humain) peuvent jouir d’une totale impunité dans un pays réputé dans la défense des valeurs démocratiques.
Au regard de ce qui précède et tout en condamnant cet acte scandaleux contre un officiel congolais, OLPA prie, au Représentant de la France en RDC, de bien vouloir coopérer franchement avec les autorités congolaises et d’autres services étatiques de son pays afin de mettre hors d’état de nuire les assaillants du président du CSAC Christian Bosembe.
Il convient de rappeler le Gouvernement de la République démocratique du Congo par le biais de son porte-parole, Patrick Muyaya Katembwe, avait fermement condamné cette agression.
Il avait, par la même occasion, indiqué que, les autorités du pays et celles de la France allaient travailler ensemble pour que justice soit faite car, avait-il souligné "La violence n’a aucune place en démocratie".