
Par Serge Mavungu
Les représentations des personnes avec handicap, venues de toutes les 26 provinces de la République démocratique du Congo (RDC) ont pris part, mardi 30 mai 2023, à l’atelier d’analyse et de validation des projets des mesures légales et réglementaires (Loi, Décrets et Arrêté) de la Loi organique n°22/003 du 03 mai 2022, portant protection et promotion des droits de la personne avec handicap en RDC.
Réunies dans la salle Garamba du bâtiment de la Territoriale à Kinshasa, indique une dépêche de la Cellule de communication du vase la ministre déléguée de PVH-APV, ces assises consistent, pour les Personnes vivant avec handicap et autres personnes vulnérables, toutes catégories représentées, à amender en analysant et adoptant toutes les mesures d’application de la loi organique qui ont été élaborées pour que la Ministre déléguée les soumette au Gouvernement pour adoption et qu’elles passent à l’étape de la mise en application. « Une loi n’a d’importance que lorsqu’elle a des mesures d’application qui permettent à ce qu’elle soit effective et qu’elle rencontre les besoins des personnes et les améliorer », a fait savoir la ministre déléguée.
Faisant d’une pierre deux coups, renseigne la même source, ces assises est une redevabilité aux bénéficiaires de la Vision politique du président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, dans le domaine du handicap, a dit la patronne des PVH-APV qui a indiqué que son Ministère n’a ménagé aucun effort pour accomplir la mission qui lui avait été assignée par l’Autorité Suprême de l’Etat, à savoir, le Président Félix Antoine Tshisekedi. Il s’agit, en effet, de rendre compte aux personnes avec handicap des réalisations du Gouvernement, à travers le Ministère en charge des PVH-APV.
Pour la ministre déléguée Irène Esambo Diata, après cet atelier, les textes amandés dans les différents groupes de travail mis en place à cet effet, seront adoptés par le Gouvernement pour rencontrer les besoins réels des PVH-APV sur le terrain. Tous les inputs apportés par les PVH-APV présentes, seront défendus par la ministre déléguée à la Commission socio-culturelle, ensuite devant la commission des lois et enfin, au prochain Conseil des Ministres. Ce dernier pourra les adopter et viendra ensuite, l’étape de la mise en œuvre, à en croire.
"Nous n’avons pas beaucoup de temps, mais dans les six mois qui restent, nous allons déjà commencer la mise en œuvre parce que toutes les mesures qui indiquent comment nous y prendre seront déjà adoptées et ça sera la faisabilité", a-t-elle conclu.