![[Photo d'illustration]](/sites/default/files/styles/media_interne_1280x720/public/2023-06/IMG-20230610-WA0032.jpg?itok=0Kw9GgjX)
Par Serge Mavungu
La Fondation Mzee Laurent Désiré Kabila tient à informer l'opinion tant nationale qu'internationale qu'elle a été victime des attaques ignobles et odieuses dans la nuit du jeudi 01 au vendredi 02 juin 2023, perpétrées par des individus soupçonnés avec des indices avérés d'être des agents de services de sécurité et d'un commando militaire non entièrement identifiés.
D'après son communiqué de presse dont une copie est parvenue à la rédaction d'Opinion-info.cd, ces individus se sont introduit clandestinement, illégalement et en toute violation des lois de la République, dans ses bureau situés dans la Commune de la Gombe, au nº 183, Boulevard du 30 juin.
Ces assaillants , indique ce communiqué, ont forcé et violement cassé les portes d'entrée du bâtiment, ainsi que toutes les portes des différents bureaux à l'intérieur et le contenu de plusieurs mobiliers ont été renversés, fouillés et éparpillés.
Elle condamne avec fermeté la récurrence des ces actes barbares, criminels et ignobles qui démontrent la violation intentionnelle des articles 12, 16, 29 31, 34 et 37 de la Constitution de la RDC qui consacre la protection des droits garantis et l'inviolabilité des domiciles.
Ces actes criminels profanent la mémoire d'un des Fils du Pays, qui a consacré sa jeunesse et toute sa vie dans le long combat de 1961 à 1997 contre le système dictatorial pour remettre la RDC sur le rail de la démocratie et de la Souveraineté par
la Révolution Pardon, jusqu'au sacrifice suprême le 16 janvier 2001.
Il est important de noter que c'est la dernière fois que les bureaux de la Fondation soient victime de telles opérations clandestines et illégales. Le 09 juillet 2022, vers 21 heures 30 minutes, la Fondation a connu des actes pareils où un élément de la Police Nationale Congolaise (PNC), Commissaire adjoint commis à la garde de la Fondation a été enlevé à l'entrée principale du siège, par des individus non autrement identifies alors qu'il faisait ses rondes de sécurité, et, selon la victime il s'agissait de quatre hommes et deux femmes. Ledit commissaire adjoint a été sauvagement brutalisé et neutralisé avec une matraque électrique et jeté dans une jeep blanche de marque Land Cruiser, communément appelé missionnaire, sans plaque d'immatriculation.
La Fondation avait en son temps officiellement porté les faits à la connaissance des autorités de la République par le truchement du Vice-premier Ministre, ministre de l'Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières, à travers sa lettre du 15 juillet 2002, tout en réservant copie de ladite correspondance au président de la République, au Commissaire Général de la PNC, à l'Administrateur Général de l'ANR et au Conseiller Spécial du chef de l'Etat en matière sécurité (CNS); aucune enquête n'a été enclenché presque onze mois après cet événement dont venons de connaitre un autre incident similaire à ce jour.
"Ainsi, pour la paix et l'harmonie sociale, chacun a la responsabilité et l'obligation de respecter et d'honorer tous les Anciens Présidents de la République sitsi que d'autres Dignes Fils qui ont sacrifié leurs jeunesses pour l'intérêt de la Nation parfois, ne jusqu'au sacrifice suprême" , conclut ce communiqué.