Liberté de la presse : «Je ne dois pas abandonner !», Stanis Bujakera à ses confrères

Récit de Bijou Ndjodji à Opinion-info

Je viens d'assister au procès Stanis BUJAKERA. Un procès purement politique.Le prévenu, lui-même, a le moral au zénith.Je n'ai jamais vu un Journaliste, un Combattant de la liberté aussi libre d'esprit et détendu comme BUJAK'S.

Alors qu'il est en détention préventive, Stanis réconforte lui-même ses visiteurs. "Je ne dois pas abandonner. J'irai jusqu'au bout, pour ne pas vous décourager, pour ne pas décevoir ces jeunes Journalistes", confie-t-il aux jeunes confrères et quelques membres de la LUCHA -Lutte pour le Changement- venus assister à son procès et le réconforter.

"Mon regret n'est pas ce qu'ils ont fait à moi. Mais plutôt ce qu'ils feront aux autres Journalistes, s'ils ont déjà fait cela à moi", regrette-t-il. Avant de lâcher :"Le peuple congolais n'a pas besoin de savoir ce que Stanis BUJAKERA a fait, comme a laissé entendre l'officier du ministère public. Le peuple congolais est plutôt impatient de connaître qui a tué Chérubin OKENDE".

Ses avocats ont réitéré la demande de la liberté provisoire au Tribunal qui a promis de se prononcer dans quarante huit heures.

"Oh, DI! L'info certifiée va revenir bientôt", m'a-t-il chuchoté à l'oreille lors des accolades. Normal. Conscient que ses infos me manquent. Il est mon consultant. Car, j'avoue que je ne présentais jamais mon émission SURSAUT PATRIOTIQUE, sans au préalable obtenir de lui quelques éclairages et précisions sur certaines questions d'actualité.

La prochaine audience est fixée au 17 novembre courant.

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