Tribune: Que se cache-t-il derrière les attaques contre le patron de la DEMIAP ?

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Christian Ndaywel, chef de renseignements militaires en RDC.
Christian Ndaywel, chef de renseignements militaires en RDC.

Tribune d'Alphonse Mukuna Ciovu, Géostratégiste

Depuis quelques jours un avocat belge non autrement identifié s’est donné le scoop d’annoncer au monde entier que le patron de la DEMIAP -détection militaire des activités anti-patrie- serait un belge. Dans un pays où court un moratoire dans le domaine, le fait en lui-même pourrait être ridicule mais selon des sources proches du dossier, c’est un acte qui participe à un plan plus vaste de déstabilisation des institutions congolaises en créant un climat de méfiance entre les services et surtout de post poser le climat des actes que l’on prépare dans le jeu démocratique après les élections. De sources proches du dossier on réfute cette grave accusation car comment expliquer que celui que l’on prétend être belge ait eu un visa de la Belgique pour rentrer dans son pays ? Le jeu d’influence et de discrédit est très avancé et certaines personnes estiment que leur ambition personnelle peut passer par la destruction des institutions. Sinon comment comprendre qu’un rapport déclaré faux puisse encore être utilisé pour incriminer la DEMIAP, rapport qui aurait été rédigé par l’ANRA ? Nous avons dépassé le cadre de la simple compétition électorale pour entamer désormais une opération de déstabilisation des institutions de la république. Les services de sécurité sont appelés à fonctionner en collaboration et ne peuvent en aucune manière couvrir les bavures mutuelles. Ceci dit il n y a pas plusieurs moyens de perturber un pays que d’opposer ses services d’intelligence car ils vont se paralyser . Quelque que soit le sujet traité la DEMIAP ne peut se payer le luxe de se confondre a une action de sape de l’action républicaine surtout en cette période de grande vague de manipulation. 

Par ailleurs on apprend avec effroi que certains politiques congolais sont prêts à tout faire pour empêcher la tenue de ces élections  car pour  eux si elles sont organisées c’est un boulevard pour Félix Tshisekedi. D’où le deal de le déstabiliser en s’attaquant aux piliers de ce régime dont le Général Christian NDAYWEL. Sitôt cette étape finie ils vont vouloir demander un report pour raison de non fiabilité du scrutin.  Attaquer le patron de la DEMIAP en voulant de manière frauduleuse le lier à une affaire en cours est un montage grossier qui n’a de sens que de préparer le terrain à une autre forfaiture qui est-elle plus grave et plus  criminelle sur le fonctionnement de l’état. 
Aujourd’hui les Observateurs de la vie sécuritaire ont vite fait de remarquer des changements profonds au sein de la DEMIAP dans la gestion de la détection des actes anti patriotiques surtout en cette période où le fleuve de la traîtrise coule parmi certains congolais dont l’appétit du pouvoir a traversé les frontières pour des alliances assassines. 

La géopolitique mondiale impose aux états de conférer à leur sécurité et leur défense un maximum des ressources surtout que les criminalités transfrontalières sont prospères par l’intermédiaire d’un type des politiques qui a choisi au nom de ses intérêts personnels de sacrifier l’idéal républicain. 

Il se cache derrière cette montée en puissance des avocats à partir de Bruxelles une volonté désespérée d’impliquer la DEMIAP dans le drame survenu par la mort de Cherubin OKENDE. Ces raccordements sont frauduleux et obéissent à l’agenda ci haut dénoncé  de détruire les bases d’une vie de société en commun. 

Il est important que les congolais surtout ceux qui ont une parcelle de pouvoir soient attentifs et ouvrent le bon œil pour détecter les manœuvres qui partent de l’occident pour empêcher le peuple Congolais d’accéder à son indépendance politique qui elle-même est consécutive à la liberté de choisir nos propres combats et nos propres batailles. Le temps est venu de dénoncer avec la dernière énergie les élucubration s des forces de la régression qui veulent casser les efforts de liberté et d’émancipation de nos démocraties montantes.

On ne peut comprendre qu’un avocat se donne la peine de détruire l’image d’un responsable de premier plan au motif qu’il aurait la nationalité congolaise alors qu’il peut aisément vérifier les faits et découvrir que les choses ne sont pas ce qu’il déclare. Mais l’enjeu est de taille, c’est de poser les jalons d’une déstabilisation pour échapper de manière préventive aux bras de la justice militaire car on ne jure que sur l’apocalypse et on se positionne comme une auberge des appétits gloutons . Il est temps de conduire ces réflexions hors du champ national et de vaincre les velléités d’un retour de la servilité assumée. Le service de l’armée dirigée par le général Christian NDAYWEL doit continuer à fonctionner dans le respect des lois et règlements du pays comme d’ailleurs le témoignent les personnes qui sont proches de sa sphère d'actions.

Vendredi 10 novembre 2023 - 22:47