Beni: près de 60 civils tués en novembre 2023 (Rapport OCHA RDC)

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Des attaques de villages attribuées aux terroristes MTM/ISCAP dans la région de Béni ne cessent d'endeuiller la population civile [Photo d'illustration]
Des attaques de villages attribuées aux terroristes MTM/ISCAP dans la région de Béni ne cessent d'endeuiller la population civile [Photo d'illustration]

Par Prehoub Urprus

En un seul mois de novembre 2023, Beni a pleuré près de 60 de ses filles et fils. Tous abattus au cours des attaques armées perpétrées dans cette partie du pays. Des chiffres on ne peut plus alarmants. Qui font froid au dos. Le rapport de OCHA/RDC, qui livre ces chiffres, renseigne que l'attaque la plus meurtrière est celle perpétrée dans la nuit du 12 au 13 novembre, à Kitshanga, dans la zone de santé Kamango. Où, à en croire la Société civile locale, 35 civils ont été farouchement arrachés à la vie. Ce qui a provoqué des flux migratoires dans la région. 

Au moins 59 civils ont été tués en novembre dernier, au cours des attaques armées dans le territoire de Beni. Dans son rapport mensuel parvenu à Opinion-info.cd, ce jeudi 07 décembre 2023, la OCHA/RDC -Coordination des Affaires Humanitaires des Nations Unies- rapporte que ces attaques ont occasionné des déplacements massifs de populations.

Des attaques contre les civils continuent à Beni. L’attaque la plus meurtrière a eu lieu la nuit du 12 au 13 novembre, à Kitshanga, dans la zone de santé Kamango, où 35 civils ont été tués, selon des organisations de la société civile locale. Une dizaine de civils auraient été enlevés, tandis que plusieurs maisons et commerces ont été pillées. Cet incident a provoqué des mouvements massifs de populations vers Nobili et l’Ouganda. Aucune évaluation n’est encore disponible.

Depuis septembre, des violences contre les civils ont augmenté de manière significative dans la zone de santé de Kamango, qui avait accueilli le retour de plus de 150 000 personnes, après plus d’une année d’accalmie. Ces attaques ont fait au moins 50 morts, dont 43 en novembre, occasionnant plus de 20.000 personnes déplacées à travers la zone.

Dans la zone de santé d’Oïcha, au moins 16 civils ont perdu la vie au cours d’attaques armées, dont 14 dans la seule journée du 24 novembre, dans trois villages près de la localité de Mamove. Aucun mouvement de population n’a été signalé, à la suite de cet incident. Cependant, environ 106.000 personnes déplacées vivent dans la zone de santé d’Oïcha. Leurs conditions de vie ne cessent de se détériorer, en raison de la persistance des violences.

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Jeudi 7 décembre 2023 - 13:19