
Par Fadi Lendo
Le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya a mis en garde contre toute forme de stigmatisation des journalistes de la presse internationale pendant l'exercice de leur travail. C'était au cours d'un déjeuner de travail que le patron de la Communication et Médias rd-congolais a organisé, ce jeudi 28 décembre 2023, avec les journalistes de la presse internationale accrédités en RDC et les envoyés spéciaux, pour couvrir les élections du 20 décembre dernier.
"Il est hors de question que ce soit de quelle manière de stigmatiser les journalistes, par la couleur de sa peau, ou par la couleur de son média. Les journalistes sont précieux, car, ce sont eux qui montrent ce qui se passe ici. Nous lançons un appel pour que personne ne s'en prenne aux journalistes.", a indiqué Patrick Muyaya, qui a, par la même occasion, promis de trouver des mesures, pour distinguer la presse internationale de la presse locale. Avec, notamment, des gilets à leur disposition, afin de les distinguer facilement dans des manifestations.
Peu avant, le porte-parole du Gouvernement rd-congolais a circonscrit la question principale qui était au menu des échanges, à savoir, la sécurité de cette catégorie des journalistes, en plein exercice de leur travail.
"Il était question, au cours de ce déjeuner de travail avec la presse internationale, de nous enquérir de conditions de travail de ces derniers. Savoir s'il y a eu des inquiétudes de toute autre nature. Comme nous l'avons tous appris avec le cas de Pascal Mulegwa qui a été violenté.", a rapporté le ministre Patrick Muyaya.
Il convient de rappeler que le journaliste congolais, Pascal Mulegwa, correspondant à la RFI -Radio France Internationale- a été violenté pendant qu'il couvrait les scrutins derniers à Kinshasa.
Le ministre et porte-parole du Gouvernement congolais a, par ailleurs, passé en revue le déroulement des élections couplées présidentielle, législative nationale, législative provinciale et communale.
" Le contexte général dans lequel ce processus s'est tenu et la volonté du gouvernement qui appuie dans le cadre des prérogatives qui sont les siennes", a-t-il dit.
Et de poursuivre :" Nous avons voulu un scrutin équitable, transparent et inclusif. Nous savons évidemment qu'il y a eu des problèmes dans la logique. Il y a des réponses qui ont été données au niveau de la CENI comme le travail est en cours notamment avec la compilation. Nous leur avons rappelé ces éléments du contexte pour qu'à leur tour , ils soient en mesure de rapporter telle que la situation se produit ".
Il a, par la même occasion, invité également les politiciens comme la population à tenir compte de la sensibilité de cette période en RDC.