Violation des limites maritimes du Lac Édouard : les FARDC, UPDF et la société civile envisagent des solutions durables

Par Prehoub Urprus

Les organisations de la société civile forces vives de Kyavinyonge, dans le territoire de Beni, ont échangé, le mardi 30 janvier 2024, avec la délégation de l'état-major du secteur des opérations Sokola 1 grand-nord. Au cœur des échanges, les conflits entre les pêcheurs Congolais et Ougandais sur le Lac Édouard.

«Jusque tard dans la nuit, les représentants de la population de Kyavinyonge ont eu le temps d'étaler tous les problèmes qui sont à la base des conflits entre les pêcheurs Congolais et les militaires Ougandais sur le Lac Édouard», rapporte le Capitaine Antony Mwalushay Mbombo porte-parole dudit secteur opérationnel.

Cette réunion a également connu la participation d'une délégation des officiers Ougandais. En leur présence, les habitants de Kyavinyonge ont émis les vœux de voir les relations s'améliorer entre les deux camps. En réponse, «les deux parties (Congolaise et Ougandaise) ont promis de faire rapport à leurs hiérarchies respectives pour que les personnes arrêtées soient relâchées et les matériels saisis soient restitués», peut-on lire dans une dépêche de compte-rendu, publié par la cellule de communication des FARDC dans la région de Beni.

Loin de s'arrêter à ces décisions provisoires, les parties prenantes à cette réunion importante ayant eu lieu à Kyavinyonge, envisagent également des solutions durables aux problèmes de violation des limites maritimes par les exploitants du Lac Édouard. Ceci serait même à la base des arrestations de plusieurs pêcheurs ainsi que la confiscation de leurs matériels par la marine Ougandaise.