Par Prehoub Urprus
La situation sécuritaire reste volatile aux environs de la cité de Saké dans le territoire de Masisi dans la province du Nord-Kivu. Les terroristes du M23 soutenus par l'armée rwandaise ont repris leurs hostilités, ce mardi 13 février 2024, contre les différentes positions de Forces Gouvernementales. Après plusieurs vaines tentatives de délogement, cette cité stratégique reste sous contrôle des forces régulières. Rapportent les sources locales.
Animés par l'esprit patriotique, les résistants patriotes des groupes d'autodéfense (Wazalendo) en coalition avec les Forces Armées de la République Démocratique du Congo font une résistance farouche pour anéantir le plan de l'armée rwandaise de prendre le contrôle de la cité de Sake, dernier verrou sécuritaire pour franchir la ville de Goma en passant par Mubambiro.
Contrairement aux rumeurs répandues dans les réseaux sociaux, les rebelles du M23 n'ont pas encore atteint la cité de Saké, bien que présents à une distance d'à peu près 5km. Frappées par la psychose, les populations civiles continuent à fuir les zones de combats étant donné qu'elle est la principale cible des bombardements de l'ennemi.
Par ailleurs, le Conseil Territorial de la Jeunesse de Rutshuru dénonce la présence des mercenaires blancs de nationalité Polonaise aux côtés du M23-RDF-UPDF-AFC, sur les lignes de front dans les axes Kibumba, Sake, Bambo, Mweso et Katsiru. Dans un communiqué, cette structure des jeunes estime que ces mercenaires devraient être condamnés pour complicité avec les semeurs des troubles et terreur au Nord-Kivu, dont le M23 en violation flagrante de droit international humanitaire.
Pour rappel, le Rwanda et la Pologne ont signé un accord de soutien militaire. Cette convention prévoit d'armer et renforcer les capacités logistiques de l'armée rwandaise.