Mbandaka : décès de plus de 250 personnes des suites de la variole de singe, la société civile interpelle le gouvernement 

Par Serge Mavungu 

Sur plus de 2.500 cas de variole de singe (Monkeypox) notifiés par la division provinciale de la santé de l'Équateur en espace de 4 mois, plus de 250 personnes sont décédées.

D'après Peter Gbiako Ngbala, membre de l'ACSA -Association des Communicateurs de Santé en Afrique/

Mbandaka, ces données statistiques ont été rendues publiques, le 19 avril 2024, par le service de l'information sanitaire de la division provinciale de la santé de l'Équateur, à travers la cellule provinciale de surveillance épidémiologique.

Cette maladie contagieuse et mortelle touche les 17 zones de santé sur les 18 que compte la division provinciale de la santé de l'Équateur, confirme la cellule provinciale de surveillance épidémiologique. La zone de santé de Lotumbe est la plus touchée, avec plus de 2.120 cas notifiés par les services sanitaires sur place.

La zone de santé de Mbandaka a dépassé 60 cas des malades de Monkeypox, avec plusieurs décès dont l'infirmier titulaire de Lingunda, venu de la zone de santé fluviale de Bomongo. Les deux zones de santé notamment Lilanga-Bobangi et Bomongo ont enregistré respectivement 5 cas des malades de variole de singe.

Au regard de l'ampleur de cette maladie, le gouverneur de province, Boloko Bolumbu Bobo, a déclaré l'épidémie de Monkeypox dans la province de l'Équateur, à travers un communiqué de presse publié samedi 20 avril 2024.

Ce dernier demande à toute la population d'observer les normes élémentaires d'hygiène, notamment le lavage correct des mains au savon et de ne plus toucher, ni de consommer des animaux trouvés morts dans la forêt.

Le Chef de l'exécutif provincial recommande à ses administrés d'orienter tous les cas de fièvre, maux de tête et d'éruption cutanée vers les centres de santé les plus proches, pour des soins médicaux, bien que la prise en charge médicale reste faible à cause de problème des médicaments appropriés, indiquent des corps soignants. Les organisations de la société civile demandent l'intervention rapide du ministère national de la Santé, Hygiène et Prévention et l'appui technique des partenaires du secteur de la santé.