![Le gouverneur militaire, Peter chirimwami après avoir ouvert le male contenant les cahiers d'ITEMS pour les élèves [photo d'illustration]](/sites/default/files/styles/media_interne_1280x720/public/2024-06/WhatsApp%20Image%202024-06-24%20at%2013.46.51%20%281%29.jpeg?itok=mnQ2s9ZC)
Par Gloire Balolage
Le gouverneur militaire du Nord-Kivu, le général major Peter Chirimwami, a donné le coup d'envoi des épreuves de la 58ème édition de l'examen d'état 2023-2024, ce lundi 24 juin 2024, à l'Institut Bakanja à Goma.
La province du Nord-Kivu, avec ses trois provinces éducationnelles, aligne pas moins de 62.595 candidats finalistes participant à ces examens, qui s'étalent 4 jours, incluant à la fois le cycle long général et le cycle court professionnel. Parmi eux, 31.334 filles représentant la parité de 50%. Le gouverneur militaire a exhorté les candidats à faire preuve de valeur, de discipline et à éviter la tricherie.
Dans le cadre de cette édition, des mesures spéciales ont été prises, notamment la délocalisation de certains centres d'examen des territoires de Masisi, Rutshuru et Kibumba dans le territoire de Nyiragongo. Cette initiative a pour but d'assurer que les candidats puissent passer les épreuves dans des conditions parfaites.
Au total, 203 centres ont été mis en place à travers toute la province du Nord-Kivu, avec une concentration particulière dans le Nord-Kivu 1, qui compte 64 centres dont ceux de Kigali, Rutshuru et Kibumba regroupés à Goma.
Le Nord-Kivu 1, dont le siège est basé à Goma, compte 19.057 candidats, dont 9.554 filles, y compris 125 candidats déplacés, filles et garçons confondus. Le Nord-Kivu 2, dont le siège est à Butembo, totalise 28.138 candidats, parmi lesquels 13.963 filles. Quant au Nord-Kivu 3, avec pour siège Walikale, il compte 15.400 candidats. Plus précisément, le Nord-Kivu 2 compte 96 centres d'examen, tandis que le Nord-Kivu 3 en dénombre 43, inclus certains centres délocalisés de Masisi 2 et 3, 5 et 6, à Goma, totalisant 3.258 candidats.
Malgré le défi sécuritaire persistant dans la province du Nord-Kivu, les autorités ont mis en place toutes les conditions nécessaires, pour permettre à chacun de participer facilement à ces examens, y compris les déplacés de guerre qui ont fui leur lieu d'origine, chassés par les terroristes du M23 soutenus par le Rwanda.