Par Grevisse Tekilazaya
Dans un communiqué rendu public ce jeudi 11 juillet, les FARDC -Forces Armées de la République démocratique du Congo- accusent les terroristes du M23 soutenus par le Rwanda, de fouler au pied la trêve humanitaire, pourtant acceptée par Kinshasa et Kigali. L'Armée congolaise fustige, dès lors, l'attitude belliqueuse de la part du Rwanda, de vouloir maintenir les populations déplacées dans des conditions atroces, en les privant ainsi d'accès à l'aide humanitaire.
Ce communiqué fait suite aux attaques simultanées lancées mercredi 10 juillet 2024, sur les positions des FARDC et ses partenaires se trouvant aux villages NYANGE et MPATI, situés à 80Km en profondeur à l'Ouest de KITSHANGA, Groupement BASHALI MUKOTO; et ce, en violation de la trêve humanitaire recommandée par les USA.
De cette situation, indique le porte-parole militaire Guillaume Ndjike, s'en est suivi un déplacement massif des populations, qui a, non seulement aggravé davantage une situation humanitaire déjà chaotique, mais aussi causé une entrave au personnel humanitaire, pour accéder aux populations vulnérables de cette partie de la province du Nord-Kivu.
Pour rappel, la trêve humanitaire voulue par les États-Unis va s'étendre du 5 au 19 juillet, et engage les parties au conflit à faire taire leurs armes, à permettre le retour volontaire des personnes déplacées et à fournir au personnel humanitaire un accès sans entrave.