
Par Fadi Lendo
Les déclarations du Vice-premier ministre en charge de la Fonction publique, Jean- Pierre Lihau, au cours de son passage à la radio Top Congo, en réaction aux revendications salariales des enseignants à hauteur de 500$ le mois, suscitent déjà de vives polémiques.
L'opinion congolaise estime que les propos du VPM font déjà nid à une grève des enseignants pour l'année scolaire prochaine, dont la rentrée est prévue le 2 septembre 2024, dans la logique où ces derniers revendiquent l'amélioration des conditions de travail et une rémunération décente à la hauteur de leurs services rendus à la nation.
"C'est contre-productif", ont réagis plusieurs syndicats d'enseignants, après les déclarations du VPM.
Soulignant, par ailleurs, que les conclusions des discussions de la commission paritaire de Bibwa seraient connues avant la fin de la semaine, le VPM a qualifié d'irréalistes les revendications salariales des enseignants.
"Si on multiplie 500$ par l'effectif total des enseignants, le montant sera supérieur même à l'enveloppe salariale de tous les fonctionnaires de la RDC", a-t-il déclaré.