Mesures contre la vie chère : le prof Faustin Luanga contredit le VPM Mukoko Samba et propose l'accompagnement en termes de production !

Par Fadi Lendo 

Le sénateur Faustin Luanga propose au Gouvernement d'accompagner les industries en outils des productions modernes, pour diminuer le coût en lieu et place de leur alléger les taxes.

A l'en croire, les industries en RDC sont trop vieilles. Alors que le Vice-premier ministre en charge de l'Économie, Daniel Mukoko Samba, a opté pour l'allègement des taxes, ce sénateur et professeur en économie et finances dans plusieurs universités à travers le monde, estime que, pour baisser le prix sur le marché, le Gouvernement congolais devrait plutôt réfléchir sur comment résoudre le problème lié à la compétitivité, qui renvoie à une grande production en peu de temps.

«Quand vous allégez les charges à une personne qui n'en est pas, elle ne va rien ressentir», a-t-il lâché.

Avant d'ajouter : «Nous avons des industries qui ne produisent pas. Vous enlevez les charges, la production ne viendra pas. Par contre, le peu qu'elles donnaient, vont manquer à l'État. C'est que la solution est de prendre des mesures d'accompagnement». 

Revenant sur les mesures d'accompagnement, l'élu des élus a fait notamment mention des subventions des recherches, des productions ou des subventions spécifiques.

En clair, le sénateur a martelé sur le fait que sur l'option d'allègement des taxes, c'est l'État qui perd en réalité les moyens de son action. "Et l'entreprise ne suit pas", a -t-il fait observer.

Il convient de rappeler que les mesures contre la vie chère en RDC étant très attendues par la population depuis sa nomination au ministère de l'Économie nationale, le VPM Daniel Mukoko a révélé avoir commencé par le palier constitué de neuf produits les plus consommés par la population. Notamment, la viande, le poisson frais, le poisson salé, le lait en poudre, le riz, le maïs, l'huile végétale et le sucre, en vue de soulager la misère.

C'est dans ce même ordre d'idées qu'il a, sous l'impulsion du Chef de l'État, Félix Tshisekedi, décidé sur la suppression de tous les droits, taxes et redevances sur le maïs et la farine de maïs et pour les autres produits, d'un total de 24 actes dont certains sont totalement supprimés, d'autres réduits de 5%, 25% et 50% .