Par Serge Mavungu
La cité de Kalembe, située dans le groupement Kisimba, en territoire de Walikale, à la limite du territoire de Masisi (déjà occupé), est à nouveau sous contrôle des FARDC -Forces Armées de la République démocratique du Congo-, depuis lundi 21 octobre 2024, après avoir été passée brièvement entre les mains des agresseurs rwandais.
Cette nouvelle a émerveillé plus d'un Congolais. Parmi eux, le député national UNC, Michel Moto Muhima, élu du territoire de Walikale.
Soulagé par cette reprise de l'une des cités du territoire de Walikale, Michel Moto Muhima a, dans son message, rappelé que le territoire de Walikale, situé au carrefour de quatre provinces (Nord-Kivu, Sud-Kivu, Maniema, Tshopo) était le seul territoire de la province du Nord-Kivu encore entièrement contrôlé par l'Armée régulière.
"Cette percée de l'ennemi marque un tournant important dans cette guerre d'agression.
Il est de ce fait primordial de maintenir le contrôle de toute l'étendue du territoire, afin de libérer subséquemment la province dans son ensemble. Grâce à la bravoure des Forces armées congolaises et au soutien populaire, une contre-offensive de taille a été lancée 21 octobre et la cité de Kalembe a été récupérée en moins de 24h", a-t-il indiqué dans son message.
Et d'ajouter: "Dans une de mes récentes correspondances aux autorités, j'avais mis en garde sur ces attaques que tous savions imminentes. J'avais demandé, entre autres, le renfort des effectifs, l'unicité du commandement, ainsi que la disponibilité des moyens. Aussi, je salue les efforts du Gouvernement qui a dépêché des forces en renfort et plusieurs rotations de matériels et équipements".
Ces ressources sont nécessaires, a-t-il ajouté, pour contenir le front et repousser l'ennemi, afin de protéger les concitoyens.
"Je déplore le déplacement forcé des milliers de Congolais tentant d'échapper aux combats. Ceux-ci viennent s'ajouter aux millions des déplacés internes laissés sans assistances. Aussi, exprimant notre soutien aux victimes, j'en appelle à la solidarité nationale et à des interventions humanitaires d'urgence de la part du Gouvernement, pour les soulager en attendant leur retour sécurisé.
Ensemble, restons unis pour assurer la sécurité de notre peuple, défendre notre terre et nos ressources", a conclu le Député national Michel Moto.