![Une station service [photo d'illustration ]](/sites/default/files/styles/media_interne_1280x720/public/2024-11/IMG-20241119-WA0237.jpg?itok=DUwgeYB1)
Par Don Benjamin Makolo
Dans la ville de Kisangani, depuis quelques jours déjà, le prix du carburant a augmenté d'un cran. Une situation qui rend la vie difficile pour les habitants du chef-lieu de la province de la Tshopo.
Depuis la fin de la semaine dernière, auprès des revendeurs appelés “Kadhafi”, un litre d’essence se vend désormais entre 6000 et 7000 FC, contrairement aux mois passés, où le litre se négociait entre 3500 à 4000 FC. Alors qu'à la pompe, le litre se vend à 4300, 4500 FC.
Pour ce cadre de la division provinciale des Hydrocarbures de la Tshopo, l’état désastreux de la RN4 -Route Nationale numéro 4- est essentiellement à la base de cette flambée de prix. "C’est la dégradation de la route nationale N°4 qui ne permet pas le passage des véhicules citernes au PK 170, 180 et PK 185. Là, plusieurs véhicules sont bloqués à cause de grands bourbiers qui bloquent le passage. Au-delà de la dégradation de la route Kisangani-Ituri, les stocks de carburant ont sensiblement diminué auprès des expatriés et des stations de l'État. Même l’entreprise SEP Congo, qui ravitaille les stations de l’Etat en carburant provenant de Kinshasa, est en difficulté", indique-t-il.
Même les opérateurs économiques et les conducteurs des engins motorisés de la province de la Tshopo évoquent la détérioration de la RN4 comme la cause de cette situation, qui handicape la vie des citoyens dans le domaine de transport et énergétique.
"Le prix de l’essence a vraiment été revu à la hausse dans la ville de Kisangani, depuis le week-end dernier. Nous avons appris des vendeurs, au niveau des stations-service, que cette hausse est due à une rupture d’approvisionnement causée par la dégradation de la route Kisangani-Ituri", explique un taximan-moto.
Face à cette situation, plusieurs stations-service sont fermées ces derniers jours à Kisangani. Même les stations ENGEN et PETROCAM sont fermées dans la commune de Makiso. Quelques stations tenues par des sujets somaliens sont opérationnelles, mais la quantité de carburant est limitée.