![Les membres du conseil de sécurité de l'ONU lors d'une réunion [ Photo d'illustration]](/sites/default/files/styles/media_interne_1280x720/public/2025-01/20250126_061344.jpg?itok=0XFJShh7)
Par Grevisse Tekilazaya
Initialement prévue lundi 27 janvier, la réunion d'urgence du Conseil de sécurité des Nations unies sur la situation sécuritaire dans l'est de la RDC va se tenir ce dimanche 26 janvier, vers la fin d'après-midi. Cette modification s'explique notamment en raison de la détermination de la situation sur terrain.
Plusieurs mesures sont annoncées à l'issue de cette importante réunion. En RDC, les autorités attendent des sanctions contre le régime rwandais pour son soutien aux terroristes du M23 à l'origine de plusieurs massacres et atrocités.
Le Congo-Kinshasa a indiqué, il y a quelques heures, que la rupture diplomatique est "totale" avec le Rwanda, après le rappel du personnel congolais en poste à Kigali au Rwanda et après que le gouvernement a accordé un délai de 48 heures aux diplomates rwandais présents en République démocratique du Congo (RDC) de quitter.
"Il s’agit en clair de la rupture totale des relations diplomatiques entre les deux pays", a écrit dans un communiqué la présidence congolaise. "Depuis 2022, les ambassadeurs des deux pays étaient rappelés dans leurs pays respectifs en raison de l’implication avérée et documentée du Rwanda, dans la dégradation de la situation sécuritaire et humanitaire dans l’Est de la RDC", a expliqué la présidence.
Ces deux jours, l'armée rwandaise et les terroristes du M23 ont attaqué la cité de Saké et les alentours de Goma, chef-lieu du Nord-Kivu. L'armée congolaise appelle cependant la population au calme.