
Par Serge Mavungu
Le Comité de crise pour la paix et la sécurité en RDC appelle en urgence les dirigeants de la SADC et l’EAC à la mise en œuvre des résolutions dites de Dar-Es-Salaam, issues du Sommet du 08 février, compte tenu de la détérioration dangereuse de la situation sur le terrain.
À en croire le Modérateur principal du Comité de crise pour la paix et la sécurité en RDC, Me Patient Bashombe, au regard de la situation sur le terrain, tous les efforts et engagements consentis pour la pacification risquent d’être compromis.
"Nous nous souvenons avec reconnaissance des résolutions prises lors du Sommet, en particulier la fusion des processus de Luanda et de Nairobi, pour favoriser un cadre unique de dialogue direct entre la RDC et le Rwanda, les groupes armés y compris le M23. La cessation immédiate des hostilités et l'instauration d'un cessez-le-feu effectif, pour donner une réelle chance du dialogue. La réunion des ministres des Défenses des États membres de la SADEC et EAC dans un délai de cinq jours après le Sommet, afin d'opérationnaliser les engagements pris", a-t-il rappelé.
Force est malheureusement de constater, a-t-il regretté, que cette réunion stratégique des ministres n'a pas encore eu lieu, alors que sur le terrain les hostilités continuent à détériorer dangereusement la situation sécuritaire et humanitaire.