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Service National : 250 bâtisseurs à Kinshasa pour parfaire leur formation avec des instructeurs étrangers

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Le Lieutenant-Général Jean-Pierre KASONGO KABWUIK et en arrière-plan, les bâtisseurs du Service national à Kinshasa.
Le Lieutenant-Général Jean-Pierre KASONGO KABWUIK et en arrière-plan, les bâtisseurs du Service national à Kinshasa.

Par Don Benjamin Makolo 

Une première unité spéciale de plus de 250 jeunes bâtisseurs du Service national a atterri, lundi 03 mars 2025, à l'aéroport de Ndjili, en provenance de Kanyama-Kasese via Mbuji-mayi. Accueillis au pied de l'avion par le Commandant du Service national, le Lieutenant-Général Jean-Pierre Kasongo Kabwuik, les bâtisseurs sont dans la capitale de la RDC -République démocratique du Congo-, pour parfaire leur formation entamée à Kanyama Kasese, dans le cadre d'un partenariat avec des entreprises étrangères.

Le commandant du Service national, le Lieutenant-Général Jean-Pierre Kasongo Kabwuik en a fait le point. «Nous avons signé un contrat avec une entreprise étrangère, avec des instructeurs étrangers, qui vont apprendre à nos enfants comment mettre le carrelage, le froid, la climatisation, l'électricité industrielle et bien faire. Cela pour qu'enfin, lorsqu'on va leur confier des missions, qu'on vous présente que cette belle villa, cette belle résidence a été faite par les bâtisseurs. Peut-être que vous n'y croirez pas!», a-t-il déclaré.

Au programme du Service national, l'expertise des bâtisseurs sera au bénéfice de toute la RDC, à travers les projets provinciaux, dont celui de la province du Lualaba s'étant pointé en deuxième place, après la ville de Kinshasa. «La deuxième unité spéciale va être déployée dans la province du Lualaba. Parce que la Gouverneure Fifi Masuka commence à manifester beaucoup plus d'intérêt à utiliser la jeunesse, pour le développement de sa province. Elle est en contact permanent avec nous et nous sollicite. Elle nous a disponibilisé une ferme, pour faire le champ. Plusieurs provinces ne l'ont pas encore fait. Elle va ouvrir un atelier de menuiserie et autres choses. Donc, nous, nous allons l'appuyer en termes de main d'œuvre. C'est notre pays. C'est leur pays. Ce n'est pas la main-d'œuvre du Service national, mais celle de toute la nation», a-t-il insisté.

Avec un groupe homogène regroupant en son sein les anciens bandits de plusieurs coins géographiques et linguistiques de la République démocratique du Congo, le numéro un du Service national s'insurge contre le tribalisme, le régionalisme, bref, la diabolisation du peuple congolais contre les Congolais. «Le pays est vaste, et nous sommes tous Congolais. C'est pour qu'enfin, on arrive à extirper dans les têtes des nos jeunes le fait que si je suis né à Lubumbashi, je suis Katangais, point barre! Non! Le pays est vaste. Tu es Kinois, Kasaïen, Katangais, Équatorien, partout au Congo, c'est chez toi. Si notre jeunesse n'est pas préparée à cela, ça sera dommage! Nous avons vraiment besoin de faire ce brassage national. Il n'y a pas de stigmatisation, pas de tribalisme, pas de régionalisme au service national, comme son nom l'indique. Car, toujours au service de la patrie», a-t-il martelé.

Arrivés à Kinshasa ce lundi 03 mars, les bâtisseurs de la République démocratique du Congo attendent jusqu'à jeudi, pour connaître leur lieu d'affectation dans le cadre du stage professionnel, avec des instructeurs étrangers.

Mardi 4 mars 2025 - 14:48