![Façade de l'ISTM/Lubumbashi. [Image d'illustration]](/sites/default/files/styles/media_interne_1280x720/public/2025-03/IMG-20250322-WA0053.jpg?itok=8iRZ2cwt)
Par Michel Onashoto
Les agents de l’ISTM -Institut Supérieur des Techniques Médicales- de Lubumbashi exigent la désignation d’un nouveau comité de gestion, capable de redresser l’institution. Ils ont exprimé cette revendication dans une correspondance adressée à la ministre de l’ESU -Enseignement Supérieur et Universitaire-, dont une copie est parvenue à Opinion-Info.cd ce samedi 22 mars 2025.
En effet, ces travailleurs dénoncent, entre autres, l’absence de mécanisation pour plus de 80 % des membres de la communauté de l’ISTM/Lubumbashi, le paiement de leur prime locale au taux de 2000 FC, ainsi que plusieurs mois d’arriérés de salaires, dont cinq mois pour l’année académique en cours.
«Face à l’indignité qui nous frappe, et au non-respect de nos engagements vis-à-vis de nos familles, nos loyers, le minerval de nos enfants, et nos soins de santé, nous exigeons une action immédiate. Nous demandons, donc, la nomination urgente d’un nouveau comité de gestion, composé des enfants maison autres que ceux qui étaient dans ce comité ou encore leurs enfants, comme spéculé dans les rumeurs, qui saura redonner à tous les agents de l’ISTM/Lubumbashi la dignité et les conditions de travail qu’ils méritent», peut-on lire dans leur lettre.
De plus, dans l’attente de la réaction de la ministre de l’Enseignement supérieur en RDC, les agents ont pris des mesures drastiques, en fermant tous les bureaux des membres du comité actuel. Ils leur ont également interdit l’accès aux sites de l’établissement ainsi qu’aux comptes bancaires de l’institution, et ce, jusqu’à la nomination d’un nouveau comité et l’organisation de la remise et reprise.