![L'opposant Martin Fayulu [photo d'illustration]](/sites/default/files/styles/media_interne_1280x720/public/2025-04/IMG-20250407-WA0161.jpg?itok=0X1mHPSG)
Par Gloire Balolage
Le président de l'ECiDé -Engagement pour la citoyenneté et le développement-, Martin Fayulu, a exprimé sa profonde émotion et son indignation après les pluies torrentielles qui ont frappé la capitale congolaise, Kinshasa, dans la nuit de vendredi à samedi, causant de nombreuses pertes humaines et matérielles.
Dans une publication sur son compte X, il a adressé ses condoléances les plus sincères aux familles endeuillées et exprimé sa solidarité avec les survivants, qui ont tout perdu lors de cette tragédie.
«Je présente mes condoléances les plus attristées aux familles endeuillées par les pluies diluviennes, qui se sont abattues à Kinshasa. Je compatis profondément avec les survivants qui ont tout perdu», a déclaré Martin Fayulu, soulignant la gravité de la situation.
L’opposant a mis en lumière le rôle crucial de l'État dans la gestion des catastrophes naturelles, affirmant que bien que ces événements soient inévitables, «des vies humaines auraient pu être épargnées si l'État avait assumé ses responsabilités.»
Loin de se contenter de simples mots de compassion, Martin Fayulu a ciblé l’incapacité des autorités à anticiper et à gérer de telles crises. Il a critiqué l’urbanisation chaotique de Kinshasa et l’absence d’un plan d’aménagement adéquat, qui, selon lui, ont amplifié les effets dévastateurs des intempéries
Il a déploré que la capitale, qui abrite plus de 17 millions d'habitants, soit privée d’infrastructures de base, citant en exemple le fait qu’une seule route relie la ville à l’aéroport international.
«Comment comprendre qu’une ville de plus de 17 millions d’habitants soit privée d’infrastructures de base, avec une seule route menant à l’aéroport ?», s'est-il interrogé. Pour lui, cette situation révèle un laxisme et une gestion irresponsable de la part des autorités. Il a pointé du doigt la prolifération des constructions anarchiques, qui rendent la ville encore plus vulnérable aux inondations.
Martin Fayulu a appelé à une remise en question totale de la gestion de la ville, insistant sur le fait qu’il est grand temps de mettre un terme à ce qu’il appelle «l’amateurisme et le clientélisme» des dirigeants actuels. Selon lui, la ville de Kinshasa a besoin de décisions politiques courageuses, d’une véritable planification urbaine et d’une gestion rigoureuse, pour faire face aux défis liés à la croissance démographique rapide et aux risques climatiques.