
Par Patrick Kitoko
Le portique limiteur de hauteur installé fin 2024 au niveau du saut-de-mouton de Socimat, à Kinshasa, percuté en décembre de la même année par deux camions, dont l'un appartenant à la société brassicole «Bracongo», n'est toujours pas remis à l'état.
Selon le ministre provincial des Transports, qui avait supervisé les travaux d'installation de ces dispositifs censés sécuriser la circulation routière, en limitant l'accès aux véhicules dépassant une certaine hauteur, plusieurs courriers étaient transmis aux responsables de cette société pour réparer leur forfait. Une évaluation des dégâts et une facture pro-forma avaient même été validées par les experts de cette brasserie, apprend-t-on.
Fort malheureusement, après toutes ces démarches, la Bracongo demeure insolvable.
Le ministre provincial des Transports, Bob Amisso, invite donc cette entreprise à user de «la bonne foi» et à «réparer le préjudice causé.»
Rappelons que les portiques limiteurs de hauteur sont conçus pour restreindre l'accès aux véhicules de grande taille. Une option qui réduit les risques de dommages aux infrastructures et améliore la sécurité des usagers de la route.
Cette situation soulève encore la problématique liée à l'amélioration de la signalisation routière et aussi du civisme routier, pouvant pousser les conducteurs à un bon comportement.