![La ministre de l'enseignement supérieur et universitaire Marie Thérèse Sombo [photo d'illustration]](/sites/default/files/styles/media_interne_1280x720/public/2025-04/IMG-20250430-WA0080.jpg?itok=58cJRMGF)
Par Gloire Balolage
À l’occasion de la Journée nationale de l’Enseignement, célébrée ce 30 avril en RDC -République démocratique du Congo-, la ministre de l’ESU -Enseignement supérieur et universitaire-, Marie-Thérèse Sombo, a adressé un message de fermeté à l’ensemble de la communauté universitaire. Dans son intervention publiée sur X, elle a salué l’engagement quotidien de celles et ceux qui œuvrent à former les futures générations congolaises, tout en réaffirmant les priorités du gouvernement en matière de réforme et de modernisation du système éducatif.
«Plus qu’un métier, l’enseignement est un sacerdoce», a déclaré la ministre, insistant sur le rôle central de l’éducation dans le développement durable du pays. Selon elle, la jeunesse constitue le véritable moteur du progrès national, et garantir un enseignement de qualité revient à bâtir un avenir de paix, de stabilité et de prospérité pour la RDC.
S’inscrivant dans la vision du Président de la République, Félix Tshisekedi, et sous la direction de la Première ministre Judith Suminwa Tuluka, la ministre a rappelé les grandes lignes des réformes en cours : instauration du système LMD, promotion des disciplines scientifiques et technologiques (STEM), et lutte contre les antivaleurs dans les établissements d’enseignement supérieur.
Elle a également souligné l’importance d’un système éducatif inclusif, équitable et tourné vers la créativité et l’innovation, afin de mieux répondre aux défis socio-économiques du pays. «L’enseignement supérieur et universitaire occupe une place centrale dans la renaissance congolaise», a-t-elle affirmé.
Dans un moment fort de son message, la ministre a tenu à exprimer sa solidarité avec les enseignants et les étudiants des régions de l’Est, confrontés à l’insécurité persistante. Elle a dénoncé les violences perpétrées par l’Armée rwandaise et les groupes armés du M23/AFC, tout en saluant le courage de ceux qui, malgré les dangers, continuent de défendre le droit à l’éducation.
"Malgré les épreuves, les enseignants dans les zones sous occupation continuent de défendre avec courage le droit fondamental à l'éducation et de tenir haut le flambeau du savoir, parfois au péril de leur vie. Leur combat pour l’accès à l’instruction est aussi le nôtre. Nous leur adressons, depuis cette tribune, un message de soutien, d'espoir et de fraternité. Il va sans dire que l’enseignement est une arme de paix, un rempart contre l'ignorance et un chemin vers la liberté…", a-t-elle conclu.