![Les forces militaires de la coalition FARDC-UPDF engagées dans les opérations Sujaa au Nord-Kivu et en Ituri [photo d’illustration]](/sites/default/files/styles/media_interne_1280x720/public/2025-05/IMG-20250502-WA0056.jpg?itok=qiXOo0wg)
Par Prehoub Urprus
Dans les profondeurs du territoire d’Irumu, à l’ouest de la route nationale numéro 4, dans la province de l’Ituri, les regards restent tournés vers Bandavilema, une zone encore vulnérable face à la menace persistante des ADF. C’est dans ce contexte que la société civile locale appelle à une montée en puissance des opérations conjointes entre les FARDC -Forces Armées de la République démocratique du Congo- et l’Armée ougandaise, dans le cadre de l’opération Sujaa.
Lors d’un échange avec la cellule de communication du territoire, le vice-coordonnateur de cette structure, Soniau Malangay Dieudonné, a insisté sur l’urgence de renforcer les efforts militaires dans les zones forestières encore partiellement sous contrôle. Il a particulièrement salué les mesures de prudence édictées par l’administrateur militaire du territoire, le colonel Siro N’simba Bunga Jean, qui interdit à la population de s’aventurer à plus de dix kilomètres à l’intérieur de la forêt, tant que le terrain n’a pas été complètement sécurisé.
"Il est impératif que ces consignes soient strictement respectées. La sécurité des civils ne peut être garantie, tant que les opérations militaires n’ont pas entièrement assaini la zone", a-t-il déclaré.
Dans le même souffle, Malangay plaide pour la réhabilitation urgente de l’axe Komanda-Luna, une artère stratégique pour les mouvements des troupes et les interventions rapides. Selon lui, la détérioration de cette route complique l’avancée des opérations et compromet la protection des populations exposées aux attaques de l’ADF-NALU.
L’appel de la société civile d’Irumu résonne comme un cri de vigilance et de responsabilité collective, face à une insécurité toujours latente.