Butembo : l’UNPC célèbre la presse ce 3 mai comme passerelle entre gouvernants et gouvernés

Par Prehoub Urprus

À l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, célébrée ce 3 mai, le président de l’UNPC -Union nationale de la presse du Congo-, sous-section de Butembo, a livré un message empreint de reconnaissance et de responsabilité à l’endroit des journalistes et professionnels des médias.

Pour Rashidi Amuri Kasongo, président de la corporation dans la ville commerciale du Nord-Kivu, cette journée est un moment particulier pour rappeler le rôle fondamental que joue la presse dans une société démocratique. Il décrit les journalistes comme des filtres à travers lesquels les citoyens s’informent des actions des autorités, tandis que ces dernières accèdent aux préoccupations du peuple. "La presse est donc cette passerelle qui permet un dialogue permanent et constructif entre gouvernants et gouvernés", affirme-t-il.

Dans un contexte de conflit, comme c’est le cas actuellement dans la partie Est de la RDC -République démocratique du Congo-, il souligne l'importance vitale d’une presse libre, indépendante et pluraliste. Citant l’experte Michelle Betz, il rappelle : "Si on veut contrôler la sécurité, il faut fournir des informations fiables à la communauté, c’est-à-dire collaborer avec les médias."

Rashidi Amuri insiste également sur les risques auxquels s’exposent les journalistes, particulièrement ceux qui couvrent les conflits armés. "À l’instar des militaires qui mènent la guerre, les journalistes qui la rapportent le font au péril de leur sécurité et de leur vie", déclare-t-il.

Le président de l’UNPC/Butembo a également tenu à rappeler les principes fondamentaux qui guident l’exercice du journalisme : l’exactitude, l’équilibre, la clarté, la distinction entre faits et commentaires, le respect de la dignité humaine et la protection des sources.