![Le président de l'UNPC Kasaï, Mac Laurin Tshimanga devant les professionnels des médias [photo d'illustration]](/sites/default/files/styles/media_interne_1280x720/public/2025-05/IMG-20250503-WA0060.jpg?itok=xzeTEo3P)
Par Gloire Balolage
À l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, ce samedi 3 mai, le président de la section provinciale de l'UNPC -Union nationale de la presse du Congo- au Kasaï, Mac Laurin Tshimanga, a dressé un tableau préoccupant de la situation des journalistes dans cette province.
Selon lui, la période allant du 3 mai 2024 au 3 mai 2025 a été marquée par de nombreuses interpellations de journalistes devant les OpJ -Officiers de police judiciaire-, souvent sans motif clair. Ces actions ont contribué à instaurer un climat de peur parmi les professionnels des médias, les poussant parfois à l’autocensure ou à éviter certains sujets jugés sensibles.
Outre les interpellations, le président de l’UNPC a dénoncé également des menaces, intimidations et restrictions d’accès aux sources d’information devenues monnaie courante. "Du gouvernorat aux ministères provinciaux, en passant par les services administratifs et de sécurité, le journaliste est perçu comme un visiteur gênant et indésirable", a-t-il regretté.
Ce climat hostile entrave le travail de la presse et compromet le droit fondamental à l’information, pourtant garanti par la Constitution congolaise. Face à cette situation, il est essentiel de garantir un environnement sûr et propice à l’exercice du journalisme, pilier essentiel de toute démocratie.