![Les acteurs des médias lors de cette activité [photo d'illustration]](/sites/default/files/styles/media_interne_1280x720/public/2025-05/IMG-20250503-WA0061.jpg?itok=bmHDZYCg)
Par Gloire Balolage
À l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, ce samedi 3 mai, un dialogue social axé sur la lutte contre les fausses informations et les messages de haine a été organisé à Uvira, dans la province du Sud-Kivu, à l’est de la RDC -République démocratique du Congo-. L’initiative a réuni journalistes, leaders communautaires et acteurs de la société civile, pour un échange autour des défis liés à la désinformation en contexte de conflit.
Cet espace de réflexion visait à doter les participants des outils nécessaires pour identifier, analyser et contrer les fausses informations, tout en renforçant les pratiques de vérification des faits et un journalisme sensible aux dynamiques conflictuelles.
«Ce dialogue social vise à renforcer les capacités des journalistes et des leaders communautaires, pour promouvoir une culture de vérification, sensibiliser les communautés à reconnaître et à signaler les fausses nouvelles, afin de protéger la cohésion sociale et prévenir les conflits», a expliqué Patient Debaba Lufira, président de l’UNPC -Union nationale de la presse du Congo-, sous-section Uvira-Fizi.
Dans une région comme le Sud-Kivu, régulièrement secouée par des tensions sécuritaires, la circulation de fausses nouvelles et de discours de haine constitue un véritable danger pour la stabilité sociale. Ces messages, souvent amplifiés par les réseaux sociaux, alimentent la méfiance, attisent les divisions et peuvent aggraver les conflits existants.
Face à ce constat, ces initiatives s’avèrent essentielles. Elles permettent de renforcer la vigilance des journalistes et des leaders communautaires, de promouvoir un journalisme responsable et de consolider la cohésion sociale, à travers une information fiable et vérifiée.