![Au milieu d'autres personnalités du gouvernement, la ministre de l’Environnement et Développement durable Eve Bazaiba après cette activité [photo d'illustration]](/sites/default/files/styles/media_interne_1280x720/public/2025-06/IMG-20250605-WA0019.jpg?itok=94YrhzVx)
Par Gloire Balolage
La RDC -République démocratique du Congo- a franchi une nouvelle étape dans sa politique environnementale, avec le lancement officiel, ce jeudi, à Kinshasa, des travaux d’aménagement des espaces verts naturels de la baie de Ngaliema. Une initiative pilotée par le ministère de l’Environnement et Développement durable, dans le cadre des efforts de végétalisation urbaine.
La cérémonie, tenue en marge de la Journée mondiale de l’environnement, a été présidée par la ministre d'État en charge de l’Environnement, Eve Bazaiba, qui a souligné l’importance stratégique de cette opération pour l’adaptation aux effets du changement climatique.
«La sanctuarisation de la Baie de Ngaliema s’inscrit dans l’optique de la végétalisation des espaces en milieu urbain. C’est l’une des actions majeures pour atténuer les effets du changement climatique, notamment la lutte contre les îlots de chaleur urbains», a-t-elle déclaré.
Selon la ministre, cet aménagement vise également à créer des parcs éco-touristiques accessibles à la population, tout en valorisant le patrimoine forestier national. En plus de ses fonctions environnementales, le projet entend ainsi améliorer le cadre de vie des habitants, promouvoir les loisirs verts et renforcer l’attractivité de la capitale congolaise.
La baie de Ngaliema, site emblématique sur les rives du fleuve Congo, est appelée à devenir un modèle de développement urbain durable, mêlant écologie, culture et tourisme. Le gouvernement espère que cette initiative contribuera à sensibiliser la population à l’importance des espaces verts en ville, dans un contexte de pression démographique croissante et de défis climatiques majeurs.
Pour rappel, c'est à cet endroit, dernier abri avant les chutes Livingstone, que Henry Morton Stanley choisit d'établir, en 1879, un comptoir qui lui permit d'explorer l'ensemble du bassin du Congo. Il lui donna le nom de Léopoldville, en l'honneur du commanditaire de l'expédition, le roi Léopold II de Belgique.
La baie servit de premier port à la ville, et ses rives accueillirent les premières implantations européennes. S'y jette la rivière Gombe. La baie doit son nom à un chef de tribu local, Ngaliema Insi, avec lequel traita Stanley.