
Par Serge Mavungu
L’ARE -Autorité de Régulation du Secteur de l’Électricité- a lancé la Semaine de l’Énergie, ce mardi 24 juin 2025, à Kinshasa, capitale de la RDC -République démocratique du Congo-.
Au cours de cette grande rencontre, placée sous le thème : «Renforcer la dynamique collective autour des défis et perspectives du secteur de l’énergie», qui s’étendra jusqu’au 26 juin courant, la directrice générale de l’ARE, Dr Sandrine Mubenga Ngalula, a indiqué que le rapport annuel de l’autorité de régulation montre une croissance de la production d’électricité entre 2020 et 2024.
«On est passé d’environ 12.400 MW à 13.500 MW. Mais il reste beaucoup de défis. Après notre présentation, nous avons laissé la parole aux opérateurs pour évoquer les difficultés rencontrées sur le terrain. L’un des grands défis, présenté par NURU, est la situation de guerre à l’Est, qui complique considérablement le travail de cet opérateur», a-t-elle souligné.
Et d’ajouter : «À l’ARE, nous avons mis en place une plateforme avec la FEC et certains miniers pour discuter des problèmes d’approvisionnement en énergie électrique. C’est une zone où se concentrent de nombreuses mines. Or, qui dit mines dit électricité, et sans électricité, il ne peut y avoir d’activité minière. Cela a un grand impact sur l’économie congolaise.»
Dans son intervention, le directeur général de la SNEL -Société Nationale d’Électricité- a mis en exergue plusieurs difficultés, notamment la construction de digues en amont de la rivière Lualaba, qui réduit sensiblement la production d’électricité. Il a également félicité la directrice générale de l’ARE, pour cette deuxième édition de la Semaine de l’Énergie, avant d’évoquer les enjeux du secteur.
«Je félicite madame la directrice générale de l’ARE ainsi que toute son équipe, pour cette deuxième édition de la Semaine de l’Énergie. Il est important de placer l’énergie au cœur du débat public. Parmi les défis majeurs figure la fiscalité énergétique, qui devrait être un instrument simplifié permettant de soutenir l’investissement de la SNEL, mais aussi celui de tous les opérateurs. Ce n’est donc pas spécifique à la SNEL», a-t-il déclaré.