
Par Denise Kyalwahi
À l’occasion de la Journée mondiale contre l’abandon des animaux de compagnie, célébrée récemment, le vétérinaire Siméon Bagheni Kalungwana a lancé un appel vibrant à la population de Butembo pour qu'elle prenne soin de leurs animaux domestiques, gage de leur bien-être et de celui de toute la communauté.
Dans un entretien accordé à Radio Elimu UOR, depuis la clinique Conservation Through Public Health (CTPH) située sur l’avenue des Martyrs, le Dr Kalungwana a mis en exergue le rôle fondamental que jouent les animaux de compagnie dans la vie quotidienne des ménages. Selon lui, les chats chassent les souris qui menacent l’hygiène des foyers, tandis que les chiens sont d’excellents gardiens capables d’alerter en cas de danger. Malheureusement, cette culture n’est pas encore bien ancrée à Butembo.
Le vétérinaire a insisté sur les bienfaits de la cohabitation harmonieuse entre humains et animaux, rappelant même le récit biblique du jardin d’Éden où l’homme vivait en harmonie avec les animaux. Outre leur utilité, les animaux de compagnie offrent également de la compagnie, du réconfort et des loisirs.
Cependant, le Dr Kalungwana a tiré la sonnette d’alarme sur les risques sanitaires liés à la négligence animale. Il a appelé les propriétaires d’animaux à une vigilance accrue, soulignant qu’un animal mal entretenu peut nuire à la santé humaine. Il est donc essentiel de les soigner régulièrement, de les surveiller et de les vacciner.
Diplômé de l’Université Catholique du Graben (UCG), le Dr Kalungwana invite ses confrères vétérinaires à renforcer la sensibilisation pour prévenir les abandons et promouvoir une cohabitation responsable.
Il est important de noter que la Journée mondiale contre l’abandon des animaux de compagnie est célébrée le dernier samedi de juin, soit le 28 juin 2025 pour cette année. Cette journée vise à sensibiliser le public à l’adoption responsable et à lutter contre l’abandon animal.
En adoptant un animal, il est crucial de s’engager à lui offrir une vie digne, même dans les moments difficiles. C’est non seulement une question d’humanité, mais aussi un moyen de contribuer à une société plus saine et responsable.