RDC : l'ANEP rassurée de l'acquisition par le CAMI d'un nouveau bâtiment administratif

Par Patrick Kitoko 

L'affaire a fait grand bruit dans la presse : La nouvelle acquisition du bâtiment [ex- Sabena, sur le Boulevard du 30 juin] devant désormais abriter le nouveau siège du CAMI -Cadastre Minier-, a, non seulement, créé de confusion, mais aussi installé de doute sur l'équipe dirigeante de cet établissement étatique.

Raison de la visite d'une délégation de l'ANEP -Association Nationale des Établissements publics et entreprises du Portefeuille-, conduite par son Secrétaire Exécutif National, Patrick Ngulu Mbiobawhul, dans le chantier de ce bâtiment, qui, désormais, est classé dans les patrimoines de l'État congolais.

Vérification faite, explications fournies, le Chef de la délégation de l'ANEP, éclairé sur la procédure de cette nouvelle acquisition, s'est opposé illico aux accusations infondées formulées par certains Congolais sur cette opération.

“Nous avons constaté et nous l'avons toujours dit qu'on est en train de citer une personne méchamment et à tort. Ce bâtiment est bel et bien un bâtiment du Cadastre Minier. Un bâtiment congolais. En ma qualité d'Administrateur secrétaire exécutif de l'ANEP, je peux vous assurer que Monsieur Roger Tshisekedi n'a jamais intervenu dans une quelconque activité d'une entreprise ou établissement publics”, insiste Patrick Ngulu Mbiobawhul.

Une position de l'ANEP qui a été nourrie et confortée, après la visite du chantier. Occasion pour l'Administrateur secrétaire exécutif de l'ANEP d'insister sur l'importance de leur visite d'inspection.

“C'est un sujet d'actualité. Et c'est dans ce cadre que le Directeur général du CAMI a souhaité que nous puissions visiter ce que CAMI venait d'acquérir. Vous comprendrez que c'est une très belle opération que vient de faire CAMI, pour offrir un cadre agréable et adéquat à ses travailleurs”, conclut-il.

A noter que la délégation syndicale du CAMI, qui loue cet exploit de son équipe dirigeante, invite donc les détracteurs de cet établissement à mettre fin à leur cabale et laisser ainsi la place au travail bien fait.

Rappelons que, depuis un certain temps, certaines spéculations mentionnaient Monsieur Roger Tshisekedi comme propriétaire de cet immeuble. Des accusations que l'équipe dirigeante du CAMI vient de balayer d'un revers de la main. 

Un bâtiment d'au moins 6.400 m², avec un coût d'à peu près 7.600.000 dollars américains, ce nouveau bâtiment du CAMI vise qu'une chose : l'amélioration des conditions de travail des agents de cet établissement public.