Maluku : les FARDC brisent l’omerta sur les sévices infligés par les Mobondo

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Un civil torturé par des miliciens Mobondo
Un civil torturé par des miliciens Mobondo

Par Prehoub Urprus

Les FARDC -Forces Armées de la République démocratique du Congo- ont dénoncé, ce dimanche 27 juillet 2025, une série de violences et de violations graves des droits humains commises par des éléments du groupe Mobondo, temporairement cantonnés autour de la cité de Bankana, dans la commune urbano-rurale de Maluku.

Selon un communiqué officiel signé par le capitaine Antony Mualushayi, porte-parole des opérations Ngemba, des cas avérés de traitements inhumains et dégradants infligés à des civils ont été signalés, appuyés par des preuves visuelles. Le dernier incident en date remonte au 21 juillet, lorsqu’un groupe de civils a été pris en otage, torturé, et qu’un des otages est décédé des suites de ses blessures.

Les FARDC indiquent être intervenues d'urgence pour libérer les victimes et les acheminer vers une structure médicale de la place. En réponse à cette situation jugée "inacceptable", l’Armée a lancé des patrouilles de combat dans la zone, afin de sécuriser la population, traquer les auteurs de ces actes et empêcher toute nouvelle dérive.

L’Armée nationale rappelle que le statut de cantonnement n’offre aucun privilège aux éléments insurgés, encore moins le droit de s’ériger en chefs ou d’intimider les communautés locales. "Toute tentative de nomination de faux chefs coutumiers ou d’actes d’intimidation sera sévèrement punie", avertit le communiqué.

Les FARDC réitèrent leur engagement à rétablir l’ordre, protéger les civils et faire respecter l’autorité de l’État sur toute l’étendue du territoire national.

Lundi 28 juillet 2025 - 08:29