Kananga : Les travaux de réhabilitation de l'avenue Kamuandu à l'arrêt, la population inquiète à l'approche du retour des pluies

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L'avenue Kamuandu, dans la commune de Ndesha à Kananga, Province du Kasaï-central
L'avenue Kamuandu, dans la commune de Ndesha à Kananga, Province du Kasaï-central

Par Don Benjamin Makolo 

Les habitants de la commune de Ndesha, à Kananga, ont, par le biais de leurs notables Théodore Ntumba Ntendula et André Buana, manifesté leur inquiétude face à la détérioration de l'avenue Kamuandu, dont les travaux de réhabilitation sont à l'arrêt depuis plusieurs semaines.

Lancés dans le but de lutter contre la dégradation de l'avenue et arrêter le risque érosif de cette avenue qui conduit vers le cimetière principal de Ndesha, les travaux sont à l'arrêt depuis plusieurs semaines, alors que la saison pluvieuse s'annonce à grand pas. 

En sa qualité de notable, Théodore Ntumba Ntendula et l'ensemble de la population de Ndesha s'inquiètent. « …l’avenue Kamuandu semble demeurer depuis longtemps le cadet des soucis des services compétents, en dépit de nombreuses initiatives infructueuses par rapport à d’autres sites érosif de la ville de Kananga qui sont en chantiers. La population riveraine de l’avenue Kamuandu qui mène au cimetière du même nom, s’inquiète de l’arrêt des travaux de réhabilitation de ce tronçon, alors que l’on est proche de la saison de pluie», s'est-il inquiété.

Kananga

De sa part, André Buana a exprimé sa crainte de la disparition prochaine de cette avenue aussi importante, et les risques de perte en vies humaines déjà déplorés. «L'état de cette avenue ne facilite pas le passage des cortèges funèbres, qui éprouvent d’énormes difficultés pour atteindre le cimetière. Cette érosion a déjà englouti quelques maisons résidentielles en plus des pertes humaines déjà déplorées au regard de cette gigantesque érosion», a souligné André Buana.

Il sied de noter que c'est dans le cadre du projet Tshilejelu lancé par le Président Félix Tshisekedi Tshilombo, que les travaux de cette avenue ont été confiés à l'entreprise chinoise CREC-7, qui a abandonné les travaux après la rupture de son contrat avec le maître d'ouvrage.

Vendredi 15 août 2025 - 08:50