
Par Gratis Makabi
La présidente de la commission parlementaire genre, famille et enfants, la députée nationale de la RDC, élue de Kinshasa, Christelle Vuanga, a plaidé en faveur de l'abolition de la peine de mort en RDC, lors de son intervention à la commémoration du 40ème anniversaire de l'abolition de la peine de mort devant un parterre des parlementaires et plusieurs personnalités françaises.
«Je ne voudrais pas paraitre atypique en affirmant ici que ce 40ème anniversaire est celui la confirmation de la sacralité de la vie et du caractère indérogeable du droit à la vie.
Oui je suis l’une de ces actrices de changement qui prône la répression sévère et ferme dans de tels cas mais pas la peine de mort car la justice ne doit point tuer. La Justice doit punir, sanctionner mais ne doit en aucun cas décider de la vie ou de la mort d’un être humain.
La justice ne doit pas punir pour se venger, elle doit corriger pour améliorer», a-t-elle souligné.
Et Christelle Vuanga de poursuivre : «les partisans de la peine de mort continuent d’y trouver un moyen efficace de dissuasion criminelle. Cette position est la résultante des affres insupportables de la criminalité avec son corollaire de violations graves de droits de l’homme. C’est le cas dans l’Est de mon pays où de nombreuses personnalités continuent de soutenir la peine de mort comme seule alternative de dissuasion aux atrocités quotidiennes».
Il sied de rappeler que le 18 septembre 1981 par 363 voix contre 117, l’Assemblée Nationale Française adoptait, après deux jours de débats, le projet de loi portant abolition de la peine de mort, lequel projet sera voté douze jours plus tard dans les mêmes termes par le Sénat.