
Par Serge Mavungu
Le ministre d'État, ministre du Budget, Aimé Boji, a déposé auprès du président de la haute chambre du Parlement, Modeste Bahati Lukwebo, le Projet de Loi de Finances pour l'exercice 2022, ce vendredi 26 novembre 2021.
Et ce, après son examen par la commission Économie et Finance de l'Assemblée Nationale.
"Ce dépôt intervient un peu bien avant afin de permettre aux sénateurs de permettre aux Honorables Sénateurs de prendre connaissance du texte et qu'ils commencent déjà à comprendre sa philosophie et à préparer cette deuxième lecture, il est important qu'ils aient pris connaissance du contenu de ce projet de Loi. Cela ne peut qu'améliorer la qualité du débat qui sera fait ici au Sénat à l'avantage du Peuple Congolais", a indiqué le minÉtat, Aimé Boji Sangara.
Le ministre d'État, ministre du Budget s'est, en outre, réjoui en rappelant que ce tout premier Projet de Loi de Finances de l'ère Union Sacrée de la Nation reflète le Programme du Gouvernement, sur base delaquelle celui-ci avait été investi au mois d'avril.
"Ce Projet de Loi reflète le Programme du Gouvernement en alignant ses priorités, c'est-à-dire le secteur de la Santé, la Sécurité, les Investissements , les Infrastructures et l'Enseignement", a soutenu Aimé Boji Sangara.
Il sied de signaler que le ministre d'État, ministre en charge du Budget, Aimé Boji Sangara était accompagné, ce vendredi, au Sénat par le Vice-ministre du Budget Elysé Bokumwana.
Lors de sa défense du budget pour exercice 2022, le Premier ministre a soutenu que l’amélioration du vécu de la population ne sera possible que grâce à l’augmentation du niveau des recettes de l’Etat et à une meilleure maîtrise des dépenses. La constitution de la réserve de 500 milliards de Francs Congolais pour l’exercice 2022, destinée aux premières opérations électorales, et de 250 milliards de Francs Congolais, pour celles du début des opérations de recensement et d’identification de la population, constitue un signal fort de notre Gouvernement pour la poursuite de l’ancrage démocratique de notre pays et la normalisation de la vie citoyenne. Ce budget ambitieux regorge une part importante pour couvrir l'aspect social économique de la vision du chef de l'État connue sur le slogan “Le peuple d'abord”.