Par Gabin K.
Danny Banza, Ambassadeur itinérant du Président Félix Tshisekedi, sort lavé de tout soupçon d’implication dans le pillage systématique de la Gécamines par CMOC. Accusé à tort par des «laboratoires obscures», Banza a vu un fin connaisseur de l’univers congolais des mines voler à son secours pour le blanchir, le rendant plus blanc que neige. Pour ce faire, ce spécialiste, sous le sceau d’anonymat, a délivré à opinion-info.cd des faits pertinents, vérifiables et véridiques.
«Le dossier est simple à comprendre pour un minier avisé et informé… Tout a commencé avec la Convention entre la Gécamines et son partenaire Freeport dans la création de la société TFM qui devait exploiter les gisements de Tenké et Fungurumé. Au-delà de la répartition des parts et de la forme juridique de la société TFM, cette Convention stipulait que l’on fasse, au même moment, l’exploitation de nouvelles recherches en toute transparence», a-t-il fait savoir d’entrée de jeu.
Et de continuer: «En cas de découverte de nouveau gisement, la Gécamines devait automatiquement bénéficier de nouveaux dividendes. Malheureusement, pour la Gécamines que ça soit avec l’ancien partenaire Freeport tout comme avec le nouveau CMOC, il lui était difficile d’identifier les nouveaux gisements bien que les recherches géologiques étaient toujours en cours, car à chaque fois le partenaire ne jouait pas franc jeu».
Trompée et roulée dans la farine, la Gécamines, selon ce spécialiste Congolais des mines, doit son salut à son nouveau DGA, passé par TFM. Ce dernier a usé de ses fines connaissances des rouages et combines de son ancien employeur pour déceler les manques à gagner de la Gécamines, faute d’être mise au courant de la découverte de nouveaux gisements.
«En patriote aguerri, le nouveau DGA a permis à la Gécamines d’avoir accès aux informations sur les nouvelles réserves. C’est grâce à ces informations que la Gécamines ramènera son partenaire CMOC actuel à la table de négociation afin de recouvrer ses dividendes estimés entre 2 et 5 milliards de Dollars américains», a clarifié cet expert des mines, avant de prendre la défense de l’ambassadeur Danny Banza en ces termes: «une commission de la Présidence de la République fait le suivi de ce dossier ensemble avec le ministère de la Justice. Il n’y a donc rien à voir avec l’Ambassadeur itinérant Danny Banza qui n’est ni membre de la commission, ni impliqué dans ce dossier. Rien à voir non plus avec une somme de 1 milliard de Dollars américains prétendument perçue par des individus».
Il croit dur comme fer que les fake news abondamment relayées sur les réseaux sociaux, rentrent dans le cadre d’une «campagne de sape contre une grande personnalité dévouée à redorer l’image de la patrie en exerçant ses fonctions sous le leadership innovant du Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo pour la matérialisation effective de sa vision».
De son avis, Danny Banza paye le prix de son «choix politique» en faveur du Président Tshisekedi. Un choix pourtant fait «en toute liberté, honnêteté et humilité» mais qui «a changé la donne contre toute attente» au point de lui attirer l’ire de ses détracteurs qui s’évertuent de le relier à CMOC pour écorner sa réputation et sa crédibilité.
Dans ce combat, Danny Banza peut compter sur le soutien des citadins de Likasi à qui il a redonné pour avoir mené «plusieurs actions d’encadrement et d’encouragement» à leur bénéfice. «Il y a anguille sous roche. Il y a une main noire jalouse derrière tout cet acharnement», dénonce-t-on.
