
Par Prehoub Urprus
La RDC -République démocratique du Congo- s’impose comme la première destination africaine des investissements directs étrangers dans le domaine de l’exploration minière. Ce classement provient du rapport 2024 de l’agence de notation financière Standard & Poor’s, qui souligne la forte attractivité du pays dans le secteur extractif.
Piloté par le ministre Kizito Pakabomba, le secteur minier devrait générer à lui seul plus de 4,38 milliards de dollars américains, représentant 41,3 % des recettes courantes de l’État, estimées à 10,6 milliards USD. Ce chiffre reflète la place stratégique des ressources naturelles dans l’économie congolaise.
Les principales sources de revenus miniers incluent l’impôt sur les revenus des expatriés, l’impôt exceptionnel sur les rémunérations versées à ces derniers, l’acquisition des permis de recherche ou d’exploitation, ainsi que la redevance minière.
Ce dynamisme économique s’accompagne toutefois d’enjeux majeurs en termes de transparence, de gestion équitable des ressources et de redistribution des richesses. Le Gouvernement est donc attendu sur sa capacité à transformer cet afflux de capitaux en développement durable pour les populations congolaises.