
Denise Kyalwahi
Le développement du territoire de Walikale, une région souvent confrontée à des défis complexes, prend un tournant participatif, avec l’appel lancé par l’autorité du secteur des Wanianga. Dans un effort visant à mieux aligner les projets de développement sur les besoins réels de la population, une note circulaire signée ce lundi 21 juillet 2025 invite tous les leaders communautaires à soumettre leurs priorités pour l’entité.
Cette initiative, qui s’inscrit dans un contexte de renforcement de la gouvernance locale, demande aux leaders de déposer officiellement au bureau du secteur, dans un délai de sept jours, à compter du 21 juillet, les propositions qu’ils jugent essentielles pour le développement des Wanianga.
L’objectif de cette démarche est clair : intégrer ces priorités, qui ne figurent pas encore dans le plan local de développement existant, dans le budget 2026 du secteur. Cela permettra de s’assurer que des aspects potentiellement négligés ou oubliés lors des précédentes planifications soient pris en considération.
Cette opportunité inédite offre aux communautés locales un moyen concret d’influencer directement les allocations budgétaires et les actions de développement.
C’est une opportunité pour ceux qui évaluent régulièrement les réalisations du secteur, de le faire désormais sur base de leurs propres propositions, favorisant ainsi une plus grande redevabilité et transparence. Cette démarche est rendue possible grâce à la note circulaire du ministre du Budget n° 004/ME/MIN.BUDGET/2025 du 14 juillet 2025. Ce document crucial autorise le secteur des Wanianga à organiser des conférences budgétaires au sein de son entité.
Ces assises débuteront le mercredi 23 juillet à Walikale, et se clôtureront le vendredi 25 juillet 2025, marquant une étape importante vers une planification budgétaire plus inclusive et participative dans le territoire de Walikale.
Une note circulaire signée ce lundi 21 juillet 2025 par l’autorité sectorielle, Dr Descartes AKILIMALI BAMWISHO, invite ces leaders à soumettre leurs priorités pour l’entité; et ce, dans un délai de sept jours, à compter de cette date.
Ces priorités, qui ne figurent pas dans le plan local de développement existant, sont destinées à être intégrées au budget 2026 du secteur. L’objectif est de s’assurer que les besoins et les préoccupations des communautés, qui auraient pu être négligés auparavant, soient pris en considération. Cette démarche représente une opportunité significative pour les leaders communautaires, et, par extension, pour les citoyens, de peser directement sur les décisions budgétaires. C’est une chance pour ceux qui évaluent habituellement les réalisations du secteur de voir leurs propositions concrètes reflétées dans les actions futures.
Notons que cette initiative marque une étape cruciale dans l’élaboration participative du budget 2026 et reste un exemple à suivre par d’autres territoires de la province du Nord-Kivu.