
Par Patrick Kitoko
Dans le cadre de la mise en œuvre du cinquième pilier du programme quinquennal du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, tel que défini par la Première ministre Judith Suminwa, le Vice-Premier ministre en charge du Budget, Adolphe Muzito, s’emploie activement à répondre aux revendications sociales des différentes couches socioprofessionnelles, dans le but de préserver la paix sociale.
C’est dans cette optique que le VPM Adolphe Muzito a accordé, ce mardi, une oreille attentive aux délégués de l’intersyndicale du ministère de la Formation professionnelle, venus lui présenter l’état de la prise en charge du personnel de ce secteur. Accompagné du vice-ministre du Budget, Élysé Bokumwana, Adolphe Muzito a donné une réponse favorable aux doléances des délégués, lesquels ont exprimé leur soulagement face au début de résolution de leurs préoccupations salariales.
Selon l’inspecteur Milindi Landry, porte-parole de l’intersyndicale, le Vice-Premier ministre n’a pas laissé le secteur de la Formation professionnelle sans solution, malgré les contraintes liées à la trésorerie.
Il a notamment souligné avec satisfaction qu’une enveloppe budgétaire avait été allouée pour une paie complémentaire dans ce secteur.
“ L’enveloppe pour laquelle l’intersyndicale a sollicité son intégration dans l’état liquidatif normal ”, a précisé Milindi Landry, ajoutant que “ le Vice-Premier ministre a donné une ligne de conduite claire et a rassuré de son accompagnement, tout en respectant le principe du budget.”
Le porte-parole de l’intersyndicale a également plaidé pour une amélioration durable de la situation sociale et salariale des inspecteurs-formateurs du ministère. Il a reconnu qu’« un travail est en train d’être fait » pour améliorer les conditions de rémunération, saluant l’implication personnelle du Vice-Premier ministre.
Avant cette rencontre significative, Adolphe Muzito avait reçu un collectif d’anciens députés provinciaux venus, eux aussi, plaider pour le paiement de leurs arriérés d’émoluments. Ces anciens élus, issus de la législature 2018-2023, ont exposé au Vice-Premier ministre l’ensemble de leurs revendications. Parmi celles-ci figuraient notamment “le paiement de dix mois d’arriérés de salaire, les indemnités de sortie et les frais d’installation ”, a déclaré Joseph Magbaka, porte-parole du collectif.
D’après ces anciens députés, la question des frais d’installation n’a jamais été résolue durant toute la législature.
“ C’est depuis 2019, au début de notre mandat, que nous n’avons jamais perçu les frais d’installation. C’est la raison pour laquelle nous avons sollicité cette rencontre avec le Vice-Premier ministre, afin qu’il débloque ces trois dossiers prioritaires ”, a expliqué Joseph Magbaka.
Adolphe Muzito a assuré ses interlocuteurs qu’il suivrait de près leur dossier, à la grande satisfaction des anciens élus.
L'implication du VPM Adolphe Muzito dans la résolution des revendications sociales témoigne de son engagement ferme à mettre en œuvre, sous la coordination de la Première ministre Judith Suminwa, les instructions du Président de la République, invitant les membres du Gouvernement à évaluer les engagements pris envers les partenaires sociaux et à leur apporter des solutions durables, dans l’objectif de préserver la paix sociale.