
Par Serge Mavungu
Durant trois jours, les personnes vivant avec handicap de Kinshasa et celles venues de l'arrière pays, y compris différentes parties prenantes ont tablé, sur la validation du rapport initial sur la mise en œuvre de la Convention Internationale sur les Droits des Personnes Handicapées, adoptée à l'unanimité, en 2006, par l'États membres des Nations-Unies, à l'occasion d'un atelier national.
La RDC a ratifié cet instrument juridique international, en 2015 qui stipule, à en croire ses textes que les pays membres devraient présenter après deux ans, son rapport aux Nations Unies sur la mise en œuvre des réalisations sur la promotion et la protection des droits des personnes avec handicap.
Il est à noter que l'organisation de cet atelier qui a eu lieu du 02 au 04 juin courant, au Musée national de Kinshasa, fait suite au retard accumulé par la RDC qui, depuis sept ans, n'a pas toujours produit ledit rapport.
Toutefois, la ministre déléguée en charge des Personnes Vivant avec Handicap et Autres Personnes Vulnérables, Irène Esambo, a salué les efforts, aussi bien du côté gouvernemental que celui des associations des personnes avec handicap, qui ont été amorcés, avec l'accompagnement des partenaires techniques et financiers, pour l'effectivité de l'implémentation de la Convention.
" Cependant, le contexte sociopolitique des années 2015 à 2019, sans compter l'avènement de la Covid-19 au début de l'année 2020, n'ont pas facilité au Gouvernement la rédaction de son rapport initial sur la mise en oeuvre de cette Convention", a rappelé la ministre déléguée Irène Esambo.
En présence du Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge qui a ouvert ces assises et du ministre des Droits humains Fabrice Puela dont l'implication de son ministère dans la rédaction de ce rapport a été mentionnée, ainsi que celle du BCNUDH et du CBM,
la ministre déléguée Irène Esambo a appelé de tout son voeu la création d'un secrétariat général (administration) de son ministère.
Le représentant du Bureau Conjoint des Nations Unies (BCNUDH) et celui du Christian Blind Mission (CBM), partenaires techniques et financiers, ont rassuré de leur soutien à ce processus.