
Par Grevisse Tekilazaya
Le Chef de l'État Félix Tshisekedi a, dans son discours tenu à la 80e session de l'Assemblée générale des Nations unies, dénoncé l'affaiblissement du droit international et la multiplication des conflits à travers le monde. Pour appuyer sa thèse, le chef de l'État a notamment épinglé la situation dans l'est de la RDC en proie à des massacres perpétrés par les rebelles rwandais.
"la rhétorique guerrière regagne du terrain et l’on assiste, impuissants, au retour des vieux démons : agressions armées, guerres de prédation des ressources et de conquête d’ -espaces vitaux-, qui n’épargnent aucun continent. Tandis que la guerre entre Israël et le Hamas ravage la bande de Gaza — avec le risque d’une extension régionale —, et que se poursuit le conflit russo-ukrainien, d’autres foyers s’embrasent au Yémen, en Birmanie et en Syrie. Le conflit armé qui perdure dans mon pays en est une illustration tragique", a-t-il fait remarquer
Et de poursuivre : " Depuis trois décennies, la paix et la sécurité sont brisées à l’est de la République Démocratique du Congo. Cette guerre s’est muée en entreprise prédatrice : elle dépasse depuis longtemps les seules dimensions militaires ou géopolitiques ; elle vise à piller nos ressources, effacer notre mémoire collective et détruire nos communautés ".
Félix Tshisekedi a enfin reconnu l'implication d'autres états du monde à œuvrer en faveur de la paix. Il a notamment cité le rôle majeur des États-Unis, sous l'administration Trump.