
Par Serge Mavungu
La 58ème session du Conseil des droits de l’homme CDH-s'est ouverte ce lundi, 24 février 2025, à Geneve, en Suisse.
Dès l'ouverture de cette session, à laquelle a pris part la délégation congolaise est conduite par la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka,
qui se tient dans un contexte international particulier marqué par des tensions croissantes, le Président du Conseil des droits de l'homme, Jürg Lauber, a regretté la commission de graves violations des droits humains, citant en exemple la situation dans l'Est de la RDC-République démocratique du Congo-.
Face au constat alarmant des atrocités qui y sont commises et rapportées, Jürg Lauber a invité le Conseil à veiller à ce que les mots se traduisent en actions, non sans s'interroger sur l'efficacité des mesures prises jusqu'alors.
Le Secrétaire général de l'ONU, pour sa part ,n'y est pas allé par détours. Antonio Guterres dénonce un tourbillon de violations des droits de l'homme dans l'Est de la RDC, causé par le M23 soutenu par les forces rwandaises.
"Il est temps de faire taire les armes. La souveraineté de la RDC doit être respectée. Le peuple congolais mérite de vivre en paix ", a martelé le Secrétaire général des Nations Unies, craignant au passage une régionalisation de la crise.
Par ailleurs a rappelé la Première Ministre devant la diaspora congolaise vivant en Suisse "la seule ville de Goma, l'on dénombre déjà plus de 8.000 morts, selon les chiffres du système de santé ; cela sans compter les cas de viol collectif des femmes et des millions de deplacés".