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Dossier François Beya : l'ACAJ fixe l'opinion sur une prétendue exclusion de Me Kapiamba dans le collectif d'avocats!

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Me Georges Kapiamba, président national de l'ACAJ
Me Georges Kapiamba, président national de l'ACAJ

Par G.T

Contrairement aux rumeurs relayées dans la toile par les personnes malintentionnées au sujet d'une prétendue exclusion de Me Georges Kapiamba dans le collectif d'avocats de François Beya, l'association congolaise pour l'accès à la justice (ACAJ) et son coordonnateur soulignent que Me Georges Kapiamba n'a jamais été membre du dit collectif. En ce sens, fait observer Me Georges, son rôle de défenseur des droits de l'homme est bien incompatible aux deux rôles.

" En tant que Président de l’ACAJ. Rappelez-vous que nous le faisons régulièrement et qu’avant François Beya je l’avais fait pour plusieurs d’autres personnes dont Maman Tshala Muana. C’est le travail de l’ACAJ et ses membres de rendre visite aux personnes arrêtées, évaluer les conditions de leur détention et plaider pour leur libération éventuelle.", fait-il remarquer. 

Et d'ajouter : " L’ACAJ prends ses positions de manière indépendante, et ce au regard des standards nationaux et internationaux. Nous respectons aussi les opinions des autres, car nous sommes en démocratie." 

Par ailleurs, l'ACAJ et Me Georges Kapiamba se disent soulagés par le transfert de François Beya devant une autorité judiciaire compétente. "Car, dans notre lettre adressée à l’Admnistrateur Général de l’ANR en date du 10 mars 2022 nous avions non seulement dénoncé sa garde à vue arbitraire mais surtout plaidé rigoureusement pour pour qu’il soit remis en liberté ou déféré devant l’autorité judiciaire compétente dans l’hypothèse où les faits lui imputés étaient considérés réels et intangibles."

Dans la même note, l'ONG ACAJ rappelle que l'ANR a systématiquement transgressé les articles 17 et 18 de la Constitution en le maintenant en détention arbitraire durant plusieurs semaines. "Nous appelons encore une fois tous les responsables des services de sécurité au respect des droits fondementaux de citoyens garantis par la Constitution. Ils devront savoir que la violation de ceux-ci pourrait les exposer un jour à des poursuites judiciaires au niveau national ou international. Et qu’avant cela ils pourraient faire l’objet de sanctions ciblées à l’instar de certaines personnalités du régime passé qui n’avaient jamais daigné nous écouter à ce propos. Ils doivent alors opérer le choix et le meilleur."

Mercredi 6 avril 2022 - 14:27