
Par la rédaction
La Haute cour militaire va se prononcer le 10 juin sur la demande de mise en provisoire introduite par l'ex Conseiller spécial du Chef de l'État en matière de sécurité, François Beya, à l'ouverture du procès opposant ce dernier au ministère public.
Ce vendredi 3 juin 2022 à la prison de Makala s'est ouvert le procès mettant aux prises le ministère public à l'ancien Spécial de Félix Tshisekedi en matière sécuritaire, François Beya. Officiellement inculpé pour "incitation des militaires à la désobéissance et à commettre des faits contraires à la loi", Beya, après une série d'audiences, a finalement comparu pour la première fois ce vendredi, soit pratiquement 4 mois après son arrestation.
Dès l'ouverture du procès, l'ancien DG de la Migration congolaise a sollicité une liberté provisoire après une fenêtre d'identification des différentes parties au procès et de communication des griefs à charge des prévenus. "L'audience d'aujourd'hui a consisté tout simplement à l'identification des prévenus et à leur donner connaissance des charges portées contre chacun d'eux. Notre demande de liberté provisoire n'a pas été examinée aujourd'hui. Elle sera examinée le vendredi prochain", a confié l'un des avocats de François Beya dans les propos relayés par nos confrères de 7sur7.
Au cours de cette première séance du procès, les journalistes n'ont pas été autorisés à assurer la couverture médiatique de ce procès qui attire l'attention de nombreux observateurs tant nationaux qu'internationaux.
Contrairement à la demande exprimée par d'aucun, l'audience s'est tenue sous une grande tente installée dans l'enceinte de la prison centrale de Makala, en présence d'une trentaine de membres des familles des prévenus. Outre François Beya, plusieurs personnes citées dans cette affaire comparaissent à l'instar du colonel Tite Cikapa.
Pour rappel, François Beya a été arrêté le 5 février par l'Agence nationale de renseignement (ANR) avant d'être transféré qui deux mois plus tard à Makala.