
Par la Rédaction
Les réactions n'ont pas tardé à pleuvoir quelques heures après l'ouverture du procès mettant aux prises le ministère public à l'ancien Conseiller Spécial de Félix Tshisekedi en matière sécuritaire, François Beya. Officiellement inculpé pour "incitation des militaires à la désobéissance et à commettre des faits contraires à la loi", Beya, après une série d'audiences, a finalement comparu pour la première fois vendredi, soit pratiquement quatre mois après son arrestation.
D'après le député Claudel Lubaya, les faits évoqués sont tellement faibles et obscures. "Les faits évoqués par l'accusation comme étant constitutifs de l'infraction d'atteinte à la sûreté de l'État sont tellement FAIBLES, ÉVASIFS, DÉCOUSUS et OBSCURS qu'ils anéantissent toute possibilité d'y accorder même un infime crédit. On ne fait pas ça à l’intelligence d’un pays".
Et de poursuivre : " À moins que la nation tout entière ait fait le choix des abysses comme territoire de sa prédilection, je me convaincs néanmoins que le droit, le vrai, fera de cette affaire, le procès de la dignité, de la liberté, de la réparation et du sursaut de la justice. Je le crois".
Visiblement étonné, François Beya y voit une légèreté dans le libellé des faits.
" De l'annonce avec fracas du fameux complot sur les antennes de RTNC aux étranges préventions retenues à sa charge et au vu de la DÉBILITÉ des indices pourtant dits sérieux, l'opinion s'en trouve désabusée par la légèreté dans le libellé des faits."
Signalons que la Haute cour militaire va se prononcer le 10 juin sur la demande de mise en provisoire introduite par l'ex Conseiller Spécial du chef de l'État en matière de sécurité, François Beya, à l'ouverture du procès opposant ce dernier au ministère public.