Par G.T
Les réactions continuent à fuser de partout après l’arrestation de Jacky Ndala. Le Président de l’ONG Asadho, Jean Claude Katende condamne de manière la plus ferme cet acte qui, d’après lui, remet en cause l’engagement du Chef de l’état.
« Quelles que soient les raisons, les pratiques utilisées pour arrêter Mr Ndala sont indignes et remettent en cause l'engagement du président Tshisekedi d'humaniser l'ANR. Nous condamnons cette arrestation arbitraire. Libérez Mr Ndala. Petit à petit, le pays retourne à ses vieux démons », peut-on lire sur son compte twiter.
Et d’ajouter : « Je condamne fermement le langage violent et les menaces à l'égard d'autres congolais dont Mr Ndala a fait usage dans ses différentes sorties publiques, mais il pouvait être interpellé de manière régulière, en respectant sa dignité et ses droits garantis par la constitution ».
D’après un communiqué d’Ensemble pour la République, c’est l’Agence nationale des renseignements (ANR) qui a procédé à l’arrestation vers 9h dimanche. Le même jour, elle venait de relâcher deux collaborateurs de Jacky Ndala appréhendés samedi soir par des hommes inconnus, précise le communiqué. Venus à bord de quatre véhicules, dont deux qui avaient des plaques d’immatriculation de la présidence de la République dont relève l’ANR.
Ces tensions entre pro-Katumbi et pro-Tshisekedi sont nées autour de la proposition de loi sur la « congolité » qui pourrait interdire l’accès à la fonction présidentielle et à d’autres fonctions régaliennes aux personnes qui n’ont pas un père et une mère congolais. Dans l’entourage de l‘ancien gouverneur l’on estime que cette proposition de loi vise à écarter leur leader à la présidentielle de 2023.