Arrestation de Salomon Kalonda : Ensemble pour la République accuse le pouvoir d'envenimer le climat politique avant les élections

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Salomon Sk Della, conseiller de Moïse Katumbi.
Salomon Sk Della, conseiller de Moïse Katumbi.

Par la Rédaction

Ensemble pour la République, parti cher à l'opposant congolais Moïse Katumbi, hausse à nouveau le ton après l'arrestation de Salomon Kalonda. 

Dans un communiqué publié, ce mardi 06, ce parti politique accuse le pouvoir en place d'accroitre la barbarie avant la tenue des élections prévues à la fin de cette année. 

Dieudonné Bolengetenge a martelé sur la détermination des avocats de ce parti pour que la vérité soit dite.

" En cas d'un procès qui serait sur base des griefs montés de toute pièce, les avocats d' Ensemble pour la République ne manqueront certainement pas de faire prévaloir la vérité et démontrer que ces accusations sont dénuées de tout fondement", a-t-il insisté. 

Au nom de son président national, le Parti Ensemble pour la République appelle ses cadres et militants , au sens du devoir , à la Responsabilité.

Il sied de noter que le conseiller spécial de l’opposant Moïse Katumbi, Salomon Idi Kalonda, arrêté il y a cela une semaine à Kinshasa, est poursuivi pour trois infractions, dont l’atteinte à la sûreté de l’Etat. 

L'état-major de renseignements militaires l’a dévoilé , lundi 5 juin.

Devant la presse, le colonel Kangoli Ngoli, conseiller juridique à l'état-major de renseignements militaires, a cité trois griefs mis à charge de ce cadre du parti Ensemble de la République : 

✓ Détention illégale d'arme à feu et de munitions de guerre

l'incitation des militaires à commettre des actes contraires à leur devoir et discipline. 

✓ Atteinte à la sûreté de l'État 

Pour ce dernier grief, le colonel Kangoli Ngoli a accusé le prévenu d’avoir entretenu des contacts avec la rébellion du M23 et les officiels rwandais « dans le but de renverser le régime en place en République démocratique du Congo, par tous les moyens ».