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Projet Prise II : le comité de pilotage valide le Plan de Travail et le Budget Annuel 2024

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Ir.Déo Nsunzu, Coordinateur du Projet Prise
Ir.Déo Nsunzu, Coordinateur du Projet Prise

Par Serge Mavungu 

Chapeauté par le secrétaire général du Développement rural, les membres du comité de pilotage du PRISE II -Projet de Renforcement des Infrastructures Socio-Économiques phase Il- ont, au cours d'une réunion tenue ce mardi 20 février 2024, au Cercle Elaïs à Kinshasa, procédé à la validation du PTBA 2024 -Plan du Travail et du Budget Annuel pour 2024- de ce projet.

Il importe de signaler que l’approbation du PTBA 2024, par les participants à cette rencontre de ce lundi, a été précédée par la présentation à l'assistance, de la situation du Projet Prise I, et le projet en cours par le Coordonnateur national du projet Prise, Déo Nsunzu.

Lequel projet s'est clôturé le 31 décembre de l'année dernière.

À en croire la documentation mise à la disposition de la presse, par rapport à cette deuxième phase du projet Prise consacré aux milieux ruraux dans les cinq provinces ciblées (Kwango, Kwilu, Maï-Ndombe, Lomani et Maniema),

conformément au PNEHA 2030 et visant l'amélioration des conditions socio-économiques et sanitaires, ainsi que la résilience des populations congolaises, ce Projet vise à améliorer le taux d'accès à l'eau potable et à l'assainissement dans les zones rurales des provinces ciblées. Il en est de même de l'amélioration des taux de scolarisation et d'accès aux soins de santé des populations; et également le renforcement de la capacité des différents acteurs du secteur. 

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Comité de pilotage
Comité de pilotage

Les bénéficiaires directs des résultats du projet, lancé le 15 février 2023,

sont les populations rurales estimées à 870.908 personnes, réparties dans 10 provinces de la RDC. D'un coût total de 55,77 millions USD dont 50 millions financés par un prêt FAD et 5,77 millions par la contrepartie du gouvernement. Le projet sera exécuté sur une période de 5 ans.

Du fait de sa position géographique, indique-t-on, sa situation climatique et l'immensité de son territoire, la RDC dispose de 52 % des réserves d'eaux douces de surface d'Afrique. 

La RDC possède, en outre, 23 % de ressources hydriques renouvelables du continent. 

L'annuaire statistique 2020 de la RDC renseigne, par contre, en milieu rural, que la proportion des ménages ayant un accès durable à une source d'eau de boisson améliorée est de 30,9%, et celle utilisant des toilettes hygiéniques est de 22,5% en milieu rural. La zone d'intervention du projet possède un important potentiel agricole et agro-industriel.

Il convient de souligner que ce Projet, qui sera exécuté sur une période de 5 ans (2023-2027), contribue à l'amélioration des taux de scolarisation, en vue de la réduction des écarts entre garçons et filles au primaire et secondaire (La scolarisation des filles est de 67%, en ce qui concerne l'école primaire et de 33% pour l'école secondaire, alors que les garçons sont respectivement de 70% et 44%), à l'accès aux soinsi de santé, à la réduction du taux de mortalité maternelle (473/100.000 naissances vivantes en 2020) et au renforcement de la capacité des acteurs du secteur, notamment les provinces et les entités territoriales décentralisées dans la prise en main de leurs compétences en matière d'organisation du service public de l'eau. À travers ce projet, précise-t-on, le gouvernement poursuit les efforts de mise en œuvre du programme national AEPA en milieu rural élaboré avec l'appui financier de la Banque.

Plusieurs observateurs notent que ce projet, coordonné par l'ingénieur Déo Nsunzu, a influé sur le lectorat du Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo dans le Kasaï.

Mardi 20 février 2024 - 17:53